NEW YORK (Reuters) - Trois anciens banquiers de Credit Suisse Group ont été arrêtés jeudi à Londres, accusés d’avoir participé à une fraude portant sur deux milliards de dollars (1,75 milliard d’euros) de prêts à des entreprises publiques mozambicaines, a annoncé vendredi la justice américaine.
Andrew Pearse, âgé de 49 ans, Surjan Singh, 44 ans, et Detelina Subeva, 37 ans, ont été inculpés devant un tribunal fédéral à Brooklyn de conspiration en vue d’enfreindre la loi américaine en matière de lutte contre la corruption, de blanchiment de capitaux et de fraude boursière. Ils ont été libérés sous caution à Londres, alors que les Etats-Unis demandent l’extradition.
Manuel Chang, l’ancien ministre des Finances du Mozambique, âgé de 63 ans, a été arrêté en Afrique du Sud cette semaine dans le cadre de la même affaire.
Jean Boustani, un cinquième suspect, a été arrêté mercredi à l’aéroport John F. Kennedy de New York. Ce citoyen libanais a travaillé pour un sous-traitant d’entreprises mozambicaines basé à Abou Dhabi, selon l’acte d’accusation.
Les avocats des accusés n’ont pu être contactés pour un commentaire.
“L’acte d’accusation stipule que les anciens salariés se sont employés à mettre en échec les contrôles internes de la banque, ont agi sur un motif de profit personnel, et ont cherché à cacher ces activités de la banque”, déclare Credit Suisse dans un communiqué, ajoutant que la banque continue coopérer avec les autorités.
Andrew Pearse, âgé de 49 ans, Surjan Singh, 44 ans, et Detelina Subeva, 37 ans, ont été inculpés devant un tribunal fédéral à Brooklyn de conspiration en vue d’enfreindre la loi américaine en matière de lutte contre la corruption, de blanchiment de capitaux et de fraude boursière. Ils ont été libérés sous caution à Londres, alors que les Etats-Unis demandent l’extradition.
Manuel Chang, l’ancien ministre des Finances du Mozambique, âgé de 63 ans, a été arrêté en Afrique du Sud cette semaine dans le cadre de la même affaire.
Jean Boustani, un cinquième suspect, a été arrêté mercredi à l’aéroport John F. Kennedy de New York. Ce citoyen libanais a travaillé pour un sous-traitant d’entreprises mozambicaines basé à Abou Dhabi, selon l’acte d’accusation.
Les avocats des accusés n’ont pu être contactés pour un commentaire.
“L’acte d’accusation stipule que les anciens salariés se sont employés à mettre en échec les contrôles internes de la banque, ont agi sur un motif de profit personnel, et ont cherché à cacher ces activités de la banque”, déclare Credit Suisse dans un communiqué, ajoutant que la banque continue coopérer avec les autorités.
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