À l’occasion de la fête de l’indépendance célébrée le 9 décembre en Tanzanie, la jeunesse appelle de nouveau à descendre dans la rue pour dénoncer la répression des manifestations qui ont suivi les élections du 29 octobre 2025 et exiger le départ de la présidente Samia Suluhu Hassan.
Alors que les autorités ont interdit les rassemblements, l’ONU et plusieurs pays, dont les États-Unis, ne cachent pas leur inquiétude face au risque d'assister à nouvelles violences. ...
La colère du 9 décembre prend racine dans les événements du 29 octobre, jour des élections présidentielle et législatives. Samia Suluhu Hassan a alors été réélue avec 98% des voix, un score rejeté par l’opposition et plusieurs observateurs étrangers qui évoquent un scrutin entaché d’irrégularités.
Les manifestations qui l'ont suivi ont été violemment réprimées. Selon l’opposition et plusieurs ONG, plus de 1 000 personnes auraient été tuées, plus de 2 000 arrêtées, et des dizaines portées disparues.
L’ONU évoque également des cas d’enlèvements, de corps enterrés dans des fosses anonymes, ou encore de rafles d’universitaires, de militants et d’opposants locaux par des hommes armés non identifiés. Le gouvernement, lui, rejette systématiquement ces accusations mais refuse de communiquer un bilan officiel. [RFI]






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