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« Sonko moy Diomaye » = « Diomaye moy Sonko » - Pour une solution juste des contradictions au sein de Pastef et du peuple (Diagne Fodé Roland)

Samedi 2 Août 2025

Les élections présidentielle à 54 % et 130 députés de 2024 résultent de la résistance de la base au sommet du parti Pastef. Les sacrifices du peuple (plus de 80 tués, des centaines blessés, près de 2000 prisonniers) ont été le prix cher payé pour renverser dans les urnes l’État néocolonial libéral APR/BBY devenu une dictature tueuse hors la loi.

 

Les rapports des corps de contrôle (IGE, OFNAC, IGF, Cour des Comptes) et les audits ont révélé les crimes financiers qui ont précédé et accompagné les crimes de sang de la répression de l’État libérale hors la loi néocoloniale.

 

Pensant être au rez-de-chaussée de la mal gouvernance, nous avons découvert que le pays a été mis au quatrième sous-sol du gouffre des malversations financières et budgétaires.

 

Et voilà que les provocations indignes du pouvoir déchu viennent susciter une agitation fébrile qui secoue Pastef en particulier et plus généralement notre camp souverainiste suite à la double sortie d’abord du premier ministre, président de Pastef, demandant la fin de « l’État faible » et ensuite du président de la République parlant de « la stabilité de l’État ».

 

L’état d’exception et la suspension des lois par les pouvoirs de la fraction souverainiste des armées nationales qui ont parachevé les soulèvements populaires dans les pays frères de l’AES sont légitimement et légalement justifiées par la guerre hybride de l’OTAN par djihado-terroristes interposés et l’insécurité permanente consécutive.

 

Dans l’actuelle sous phase de redressement rectificative de la phase de transition imposée par les intolérables graves passifs de l’héritage néo-colonial des pouvoirs libéraux, le pays a, à la fois, besoin de « stabilité de l’État » par le respect de l’État de droit et de la fermeté pour mettre tous les démembrements de l’État sur les rails de la souveraineté nationale. L’appareil judiciaire qui a été le bras armé de la répression liberticide de la dictature APR/BBY n’échappe pas au syndrome de l’habitus de la servilité néocoloniale.

 

Ayant vaincu l’État hors la loi en lui opposant les lois existantes, le respect de l’État de droit est la voie indiquée pour réviser à terme la Constitution par voie référendaire et émettre de nouvelles lois démocratiques par voie législative. L’arme de la démocratie nous avait permis de vaincre l’État hors la loi APR/BBY, elle doit maintenant nous permettre de mettre fin au règne tyrannique de l’impunité et de généraliser le Jub, Jubal, Jubanti à tous les échelons de l’État en voie de nettoyage de la lie néocoloniale et de progressive souverainisation.

 

IL N’Y A DONC LÀ QUE DES CONTRADICTIONS NON ANTAGONIQUES QUI DOIVENT ÊTRE SURMONTÉES POUR MENER EFFICACEMENT LA LUTTE CONTRE LES CONTRADICTIONS ANTAGONIQUES QUE SONT LE NEO-COLONIALISME ET L’IMPÉRIALISME.

 

Or, nous assistons à une malheureuse bataille de positionnements personnifiés sans se demander :

 

a) est-ce une différence tactique et/ou de temporalité entre nos deux dirigeants dans le processus du redressement dans la transition ?

b) QUI, QUELLES CLASSES SOCIALES, QUELLES FORCES POLITIQUES ont intérêt à la division entre le président et le premier ministre ?

c) Quelle conséquence et à quoi peut aboutir la division à l’heure actuelle ?

 

Peut-on oublier si vite que le vain piège attrape-nigaud cherchant à opposer le « président légal » au « président légitime » n’était jusqu’ici que l’apanage de la voyoucratie libérale liberticide chassée du pouvoir dans les urnes par le peuple ?

 

A quoi sert et peut nous conduire cette fièvre diviseuse qui s’empare de notre propre camp souverainiste par des positionnements fratricides personnalisés pour « Diomaye ou pour Sonko » ? Ne devons-nous pas plutôt faire focus sur le Jub, Jubal, Jubanti à tous les échelons de l’État et sur le projet de souveraineté nationale sans lequel pas de sortie du sous développement néocolonial ?

 

Nous savons tous qu’il serait CRIMINEL que :

 

- LA JUSTICE NE SOIT PAS RENDUE AUX VICTIMES DE LA RÉPRESSION DE LA TYRANNIE APR/BBY;

- LA REDDITION DES COMPTES SOIT BÂCLÉE.

 

IL NOUS FAUT DONC DÉPERSONNALISER LE DÉBAT POLITIQUE POUR METTRE AU CENTRE LE SEUL PORTEUR D’AVENIR : LE CONTENU DU PROJET SOUVERAINISTE ET LA PRISE EN COMPTE DE LA NÉCESSAIRE PÉRIODE DE TRANSITION PERCUTÉE PAR L’INÉVITABLE PHASE DE REDRESSEMENT LÉGUÉE PAR LA PRÉDATION NEO-COLONIALE LIBÉRALE.

 

Nous devons tous être les garants collectifs du projet de libération du pays et de participation à la libération panafricaine de l’Afrique. Les bouches doivent s’ouvrir non pour personnaliser mais pour soumettre les réflexions des uns et des autres au parti Pastef et au peuple.

 

L’exercice démocratique du droit à la critique pour faire émerger une masse critique la plus large possible dans Pastef, dans nos rangs souverainistes et au sein du peuple est manifestement, consciemment ou inconsciemment, instrumentalisé pour alimenter et diffuser la graine vénéneuse de la division entre le « président légal » et le « président légitime ».

 

Or « l’unité, critique, unité » (Mao Ze Dong) est la voie pour nous mettre en capacité à faire aboutir le projet de souveraineté contre les forces néo-coloniales et impérialistes.

 

Le parti Pastef, force motrice de la résistance avant la conquête du pouvoir doit, du sommet à la base, redevenir le CENTRE DEMOCRATIQUE de « la juste solution des contradictions au sein du peuple » (Mao Ze Dong).

 

Pour cela, il faut que l’ACTUEL CUMUL des mandats entre le Parti et l’État cesse d’être un frein à la démocratie interne, à l’initiative, à l’animation, au fonctionnement régulier, à l’activité, à la vie militante du sommet à la base de Pastef.

 

Pastef doit redevenir la force motrice pour informer à la fois le peuple et le gouvernement, pour contrôler l’action gouvernementale, notamment à travers ses 130 députés et pour mobiliser le peuple contre les inévitables déstabilisations des forces néo-coloniales et impérialistes.

 

Pastef doit être la force militante du Jub, Jubal, Jubanti et du « don de soi » dans cette période de transition et cette sous phase de redressement dont l’objectif est de réunir progressivement les conditions pour aller vers la conquête de la souveraineté nationale et panafricaine.

 

Pour remettre Pastef en capacité de défendre cette ligne générale « d'unité, critique, unité » au sein du peuple, allons donc résolument vers le 1er congrès démocratique de Pastef pour une juste solution des contradictions non antagoniques au sein de Pastef et du peuple !

02/08/25

Diagne Fodé Roland

 
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