Au Sénégal, partis politiques et représentants de la société civile, des syndicats, du patronat et de mouvements religieux et coutumiers débattent pendant une semaine sur des mesures à prendre pour consolider la démocratie. Les travaux de plusieurs commissions thématiques ont débuté ce vendredi 30 mai 2025 et se poursuivront jusqu'au 4 juin.
Près de 800 participants sont réunis pour ce grand dialogue national sur le système politique sénégalais. Parmi les thèmes abordés : la rationalisation des partis politiques ou encore la transformation du Conseil constitutionnel en Cour constitutionnelle pour plus d'indépendance.
Le président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a rappelé l’importance de ces rencontres pour « renforcer les acquis démocratiques » et s'est engagé à respecter les droits de l'opposition.
« Mon rôle en tant que garant de l'unité nationale est de tendre la main à toutes et à tous pour rassurer, rassembler, apaiser et réconcilier afin de conforter la paix » a-t-il déclaré à l'ouverture des travaux.
Pour Fadel Barro, membre fondateur du mouvement Y’en à marre, après trois ans de tensions politiques inédites au Sénégal stoppées par la tenue de la présidentielle de mars 2024, ce dialogue doit servir à « d’abord donner une chance au pays de retrouver sa sérénité politique, donner une chance au dialogue en temps de paix, ce que l'on n'a pas souvent fait dans ce pays ».
Rationaliser le nombre de partis politiques, structurer leur financement, se pencher aussi sur le système de parrainage des candidats, autant de questions abordées durant ce dialogue national. Selon Anta Babacar Ngom, à la tête de l’Alternative pour la relève citoyenne et candidate à la dernière présidentielle, ces questions sont aujourd’hui centrales. [IMPACT.SN avec RFI]






FRANCE


