PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy dénonce mercredi la "manœuvre nauséabonde" de l'homme d'affaires Ziad Takieddine, qui affirme lui avoir remis de l'argent libyen avant la présidentielle de 2007, destinée selon lui à "interférer" dans la primaire de la droite, dont le premier tour aura lieu dimanche.
L'ancien chef de l'Etat, qui dément formellement ses accusations, confirme qu'il engagera des poursuites contre l'intermédiaire franco-libanais.
"C'est une manœuvre nauséabonde pour interférer dans la primaire de la droite et du centre. J'opposerai donc le mépris à ces injures et à cette grossière manipulation", déclare Nicolas Sarkozy dans un entretien accordé au Figaro.
"La justice en sera saisie", ajoute-t-il.
L'ex-chef de l'Etat, candidat à l'investiture de la droite pour l'élection présidentielle de 2017, tient par ailleurs des propos peu amènes envers le site d'informations Mediapart, qui a diffusé l'entretien filmé dans lequel Ziad Takieddine détaille ses accusations.
"Je n'ai que mépris pour cette officine qui depuis des années essaye sans succès de me salir", dit-il. "A chaque fois, ce sont des informations sans fondement qui sont démenties par les faits", assure-t-il, rappelant que Ziad Takieddine avait par le passé assuré ne pas l'avoir rencontré après 2003.
Dans son entretien à Mediapart, Ziad Takieddine s'en prend violemment à Nicolas Sarkozy, auquel il reproche de vouloir briguer un nouveau mandat. "Pourquoi et comment se fait-il qu'un type comme celui-là puisse prétendre encore une fois à la présidence de la République ? Le peuple français doit réagir, ça va exploser", dit-il.
L'homme d'affaires est ressorti libre mercredi des locaux de la police, après avoir été entendu par des enquêteurs.
Le parquet de Paris a ouvert en avril 2013 une information judiciaire sur un possible financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007. L'enquête porte sur des chefs de corruption active et passive, trafic d'influence, faux et usage de faux, abus de biens sociaux et blanchiment, complicité et recel de ces infractions.
L'ancien chef de l'Etat, qui dément formellement ses accusations, confirme qu'il engagera des poursuites contre l'intermédiaire franco-libanais.
"C'est une manœuvre nauséabonde pour interférer dans la primaire de la droite et du centre. J'opposerai donc le mépris à ces injures et à cette grossière manipulation", déclare Nicolas Sarkozy dans un entretien accordé au Figaro.
"La justice en sera saisie", ajoute-t-il.
L'ex-chef de l'Etat, candidat à l'investiture de la droite pour l'élection présidentielle de 2017, tient par ailleurs des propos peu amènes envers le site d'informations Mediapart, qui a diffusé l'entretien filmé dans lequel Ziad Takieddine détaille ses accusations.
"Je n'ai que mépris pour cette officine qui depuis des années essaye sans succès de me salir", dit-il. "A chaque fois, ce sont des informations sans fondement qui sont démenties par les faits", assure-t-il, rappelant que Ziad Takieddine avait par le passé assuré ne pas l'avoir rencontré après 2003.
Dans son entretien à Mediapart, Ziad Takieddine s'en prend violemment à Nicolas Sarkozy, auquel il reproche de vouloir briguer un nouveau mandat. "Pourquoi et comment se fait-il qu'un type comme celui-là puisse prétendre encore une fois à la présidence de la République ? Le peuple français doit réagir, ça va exploser", dit-il.
L'homme d'affaires est ressorti libre mercredi des locaux de la police, après avoir été entendu par des enquêteurs.
Le parquet de Paris a ouvert en avril 2013 une information judiciaire sur un possible financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007. L'enquête porte sur des chefs de corruption active et passive, trafic d'influence, faux et usage de faux, abus de biens sociaux et blanchiment, complicité et recel de ces infractions.