PARIS (Reuters) - Marine Le Pen et son père Jean-Marie ont déposé ou s'apprêtent à déposer deux plaintes contre des procédures judiciaires les visant, a-t-on appris auprès de leurs avocats, confirmant une information du Journal du dimanche.
Le co-fondateur de la formation d'extrême droite, Jean-Marie Le Pen, a déposé lundi dernier une plainte avec constitution de partie civile pour "dénonciation calomnieuse" visant Jean-Louis Nadal, président de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), a confirmé à Reuters son avocat, Me Frédéric Joachim.
Jean-Marie Le Pen s'estime "harcelé" par la HATVP dans le but de "ruiner les ambitions présidentielles" de sa fille Marine, écrit le JDD.
Cette plainte vise les soupçons soulevés par la HATVP sur un emprunt de 600.000 euros contracté par Jean-Marie Le Pen auprès de son microparti Cotélec.
La Haute autorité soupçonne le patriarche d'avoir utilisé cet emprunt afin d'acquérir en 2012 son domicile de Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine). Une dénonciation "purement malveillante", selon le co-fondateur du FN.
En février 2016, Jean-Marie Le Pen a affirmé dans un communiqué avoir contracté cet emprunt pour la campagne électorale européenne dans la circonscription Sud-Est où il a été élu le 19 mai 2014, et l'avoir ensuite remboursé à Cotélec.
Quant à la présidente du Front national, Marine Le Pen, elle déposera une plainte mardi auprès du parquet de Bruxelles pour "faux intellectuel" visant la directrice de l'Office européen de lutte antifraude (Olaf) et le secrétaire général du Parlement européen, Klaus Welle, au sujet de l'enquête sur des soupçons de fraude relative à l'emploi d'assistants parlementaires du FN au Parlement européen, confirme à Reuters son avocat.
Me Marcel Ceccaldi dénonce une présumée "collusion" entre le Parlement européen et l'Olaf, dont il demande à voir le rapport. Sa plainte vise en particulier un courrier adressé par Marine Le Pen au secrétaire général du Parlement et pour lequel elle aurait reçu un accusé de réception de l'Olaf, explique l'avocat.
Le parquet de Paris a ouvert le 15 décembre dernier une information judiciaire pour abus de confiance et recel de ce délit, escroqueries en bande organisée, faux et usage de faux, et travail dissimulé dans l'enquête sur ces soupçons de fraude relative à l'emploi d'assistants parlementaires.
Le co-fondateur de la formation d'extrême droite, Jean-Marie Le Pen, a déposé lundi dernier une plainte avec constitution de partie civile pour "dénonciation calomnieuse" visant Jean-Louis Nadal, président de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), a confirmé à Reuters son avocat, Me Frédéric Joachim.
Jean-Marie Le Pen s'estime "harcelé" par la HATVP dans le but de "ruiner les ambitions présidentielles" de sa fille Marine, écrit le JDD.
Cette plainte vise les soupçons soulevés par la HATVP sur un emprunt de 600.000 euros contracté par Jean-Marie Le Pen auprès de son microparti Cotélec.
La Haute autorité soupçonne le patriarche d'avoir utilisé cet emprunt afin d'acquérir en 2012 son domicile de Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine). Une dénonciation "purement malveillante", selon le co-fondateur du FN.
En février 2016, Jean-Marie Le Pen a affirmé dans un communiqué avoir contracté cet emprunt pour la campagne électorale européenne dans la circonscription Sud-Est où il a été élu le 19 mai 2014, et l'avoir ensuite remboursé à Cotélec.
Quant à la présidente du Front national, Marine Le Pen, elle déposera une plainte mardi auprès du parquet de Bruxelles pour "faux intellectuel" visant la directrice de l'Office européen de lutte antifraude (Olaf) et le secrétaire général du Parlement européen, Klaus Welle, au sujet de l'enquête sur des soupçons de fraude relative à l'emploi d'assistants parlementaires du FN au Parlement européen, confirme à Reuters son avocat.
Me Marcel Ceccaldi dénonce une présumée "collusion" entre le Parlement européen et l'Olaf, dont il demande à voir le rapport. Sa plainte vise en particulier un courrier adressé par Marine Le Pen au secrétaire général du Parlement et pour lequel elle aurait reçu un accusé de réception de l'Olaf, explique l'avocat.
Le parquet de Paris a ouvert le 15 décembre dernier une information judiciaire pour abus de confiance et recel de ce délit, escroqueries en bande organisée, faux et usage de faux, et travail dissimulé dans l'enquête sur ces soupçons de fraude relative à l'emploi d'assistants parlementaires.