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Ousmane Sonko : Je ne démissionnerai que si le président Diomaye Faye le veut

Samedi 12 Juillet 2025

Ousmane Sonko : Je ne démissionnerai que si le président Diomaye Faye le veut

Ousmane Sonko, le leader du parti Pastef (au pouvoir) a écarté, jeudi, toute idée de démission de la tête du gouvernement, réaffirmant son engagement à assumer ses responsabilités tant qu’il continuera à bénéficier de la confiance du président de la République, Bassirou Diomaye Faye.

 

Le président des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité a exprimé cette position lors de l’installation du conseil national de la formation politique.

 

‘’Certains ont dit : c’est un homme de principe, il va démissionner si on le pousse à bout. Je dis à ces derniers que je ne démissionnerai pas, je ne bougerai pas’’, a-t-il notamment déclaré.

 

Intervenant lors d’un long discours en wolof, Ousmane Sonko a insisté sur son devoir et sa responsabilité d’assumer ses charges, rappelant quelques aspects de son rôle dans l’avènement du nouveau pouvoir.

 

‘’J’ai désigné un candidat, j’ai battu campagne avec lui. Ensuite, j’ai dirigé la liste lors des élections législatives et battu campagne dans des conditions parfois très difficiles. En conséquence, qui peut revendiquer plus que moi ce qu’on a aujourd’hui ?’’, s’est-il interrogé.

 

Il a assuré qu’il continuera à diriger le gouvernent jusqu’à ce que le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, lui retirera sa confiance. ‘’Théoriquement je suis le chef de la majorité parlementaire. Je vais retourner à l’Assemblée nationale si je quittais le poste de Premier ministre’’, a-t-il fait savoir. 

 

‘’Je n’irai nulle part. Le jour où le président de la République m’appelle et me dit que je ne mérite plus d’être son Premier ministre, je rendrai le poste et retournerai à l’Assemblée nationale’’, a indiqué Ousmane Sonko

 

Jugeant inadmissible la situation actuelle du pays et les nombreuses attaques dont il fait l’objet, il souligne à avoir interpellé à plusieurs reprises le président de la République sur ces questions.

 

‘’Je suis allé le voir, car il a le pouvoir d’arrêter cela s’il le souhaite. La vraie question est : pourquoi n’a-t-il pas encore pris de décision ? Si j’étais à sa place, les choses ne se passeraient pas ainsi’’, a-t-il martelé.

 

Ousmane Sonko a tenu à réaffirmer ses relations fraternelles et amicales avec le Bassirou Diomaye Faye, assurant qu’il ne convoite pas son fauteuil de président de la République.

 

‘’Ceux qui veulent me faire passer pour le méchant et lui pour le bon se trompent. Bassirou Diomaye Faye est mon frère, mon ami. Je ne convoite pas son fauteuil’’, a-t-il dit. [APS]

 
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1.Posté par Me François JURAIN le 12/07/2025 11:48
SHOCKING - Ce que malheureusement Monsieur le Premier Ministre Ousmane SONKO n'a pas compris, c'est...qu'il est Premier Ministre! Et qu'un ministre, comme l'avait si bien dit Monsieur Jean Pierre CHEVENEMENT, ministre de la République Française de nombreuses fois, homme de grande valeur et intangible sur ses principes: "Un ministre, ca ferme sa gueule ou sa démissionne". Par ses comportements intempestifs, Monsieur SONKO n'a démontré qu'une seule chose, au cours de ces derniers mois, c'est qu'il n'a pas la carrure, l'étoffe, pour être un véritable homme d'état, un vrai chef d'un pays comme le Senegal. Et c'est bien là tout le problème, car alors que d'aucun pensaient que SONKO était la solution (je crois même me souvenir qu'il avait pondu un ouvrage portant ce titre), il n'a pu démontrer qu'une seule chose, c'est qu'il est devenu le véritable problème de ce pays. depuis combien de temps reprochons nous à Monsieur SONKO d'agir sous et avec plusieurs casquettes: ce n'est pas compatible. Vous ne pouvez pas, le lundi, parler au nom du Premier Ministre, le Mardi, au nom du leader de Pastef, et le jeudi, au nom de la société civile. Tout, dans son discours récent, prouve qu'il n'a rien compris, et qu'il ne veut rien comprendre: il n'y a ni bon, ni mechant dans un gouvernement, il y a ceux qui savent rester à leur place, et ceux qui ne savent pas, ceux qui sont compétents au poste qu'ils occupent, et ceux qui ne le sont pas. Lorsque vous êtes ministres, vous devenez un homme public, et vous devez savoir prendre des coups sans les rendre, et la seule contradiction que vous pouvez apporter en réponse, c'est les résultats. Point barre. Lorsque vous êtes ministre, et a fortiori, le Premier d'entre tous, vous avez un devoir de réserve. Monsieur SONKO lit il la presse internatIonale? est il au courant des attaques permanentes dont fait l'objet le couple Présidentiel français? Jusqu'à faire courir le bruit que Madame MACRON ne serait pas une femme, mais un homme...Malheureusement, lorsque vous êtes un homme public, il faut savoir que tout avantage a ses inconvénients, et il faut y être préparé, ou alors ne pas accepter ce poste, et rester leader d'un parti politique, comme l'est resté -première erreur de sa part- Monsieur SONKO, mais les deux ne se cumulent pas, il faut choisir.

On a suffisamment reproché à Macky SALL, de s'accaparer le pays tout entier, se comporter, lui sa famille et son clan, comme si le SENEGAL lui appartenait, pour ne pas perpétuer ce qui malheureusement semble être une tradition. Comment se comporte Monsieur SONKO: dans son discours précité, dont je laisse le soin de la traduction à son auteur, ne parlant malheureusement pas le waloff, c'est du début à la fin: "moi je". C'est moi qui ait nommé le Président de la République, c'est moi qui ait mis le Président de l'Assemblée Nationale là où il est, c'est moi qui ai tout organisé, en un mot, tout le monde me doit tout, et on doit me laisser gouverner ce pays comme je l'entends".
Sauf qu'en politique, et ce dans tous les pays démocratiques du monde, les choses ne se passent pas comme cela.

Le Président de la République est élu par le peuple, il est choisi par le peuple. Et le peuple, en 2024, a choisi un homme, Monsieur le Président Diomaye FAYE. Alors, on peut toujours faire toutes les supputations que l'on veut, dire ou penser qu'en fait, à travers le Président FAYE, c'était SONKO que l'on voulait élire. Mais on peut aussi apporter la contradiction en disant que dans le décompte des voix pour le Président FAYE, une grande partie correspondent au rejet de l'ex Président Macky SALL, qui était véritablement vomi par son peuple, une autre partie, c'est certainement vrai, pour et grâce à Monsieur SONKO, et une autre partie, à mon avis la plus grande, non pas pour Pastef, mais pour le changement qui devait inévitablement s’opérer dans le pays qui ne pouvait plus continuer comme ca. Mais toutes ces pensées, ce ne sont que de la politique fiction, et les élections terminées, il faut faire avec les résultats: le Président élu, choisi par le peuple, d'une manière démocratique et incontestable, c'est le Président Diomaye FAYE; celui qui a en charge, de nommer le Premier Ministre, et comme tout le monde s'y attendais, il a nommé et c'est normal, vu le combat qu'ils ont mené ensemble, Monsieur SONKO; cela avait un grand avantage, non dit, c'est que nombre de ceux qui émettaient quelques réserves à l'égard de Monsieur SONKO sur ses capacités à gouverner -dont moi- étaient quelque peu rassurés par la personne et la personnalité du Président DIOMAYE, qui a su, et c'est peut être une surprise, en tout cas pour moi, au fil des jours, s'installer confortablement dans le costume de Président de la République, et tenir son rôle, de la meilleure façon qu'il soit, au national comme à l'international.

Au SENEGAL- comme dans tous les pays démocratiques- il y a des institutions, qui doivent être respectées. Comme dit plus haut, l'élection du Président de la République, la nomination du Premier Ministre, ces procédés découlent directement des institutions, qui bien évidemment se doivent d'être respectées, tant que l'on est dans une démocratie. J'ose espérer que Monsieur le Premier Ministre SONKO est d'accord avec ce principe élémentaire. Le Premier Ministre applique la politique qu'il détermine, ceci est non dit mais coule de l'évidence -encore que, pas toujours, notamment en présence d'une cohabitation par exemple- avec l'aval du Président de la République.

Monsieur le Premier Ministre SONKO, sous la casquette de leader de Pasteff, reproche au Président de la République, de ne pas lui permettre d'appliquer sa politique: qu'il se souvienne de la phrase de Monsieur CHEVENEMENT qui devrait être le credo de tous les ministres de par ce monde: "un ministre, ça ferme sa gueule ou sa démissionne". Pourquoi, tout simplement parce que vous travaillez non pas pour vous même -il faut l'espérer- mais pour le pays tout entier, pour une nation toute entière. Monsieur le Premier Ministre SONKO veut appliquer une politique, il en est empêché, dit-il, par le Président de la République, et il le clame, haut et fort: et bien s'il a le sens de l'honneur, le sens du devoir, que tout homme d'état doit avoir, il ne lui reste qu'une solution, c'est démissionner, puisqu'il n'a pas choisi l'option de "fermer sa gueule"! (je reprends les termes exacts de Monsieur CHEVENEMENT, et m'en voudrais d'être discourtois à l’encontre de Monsieur le Premier Ministre.

Depuis sa nomination, il faut bien reconnaitre que Monsieur le Premier Ministre SONKO a multiplié les fautes, les erreurs, et les bavures. En déclarant solennellement et publiquement, que les chiffres de l'ancienne mandature avaient été truqués, ce que tout homme sensé, instruit ou pas, savait ou se doutait, ici au pays, il a certainement en tant que leader d'un mouvement politique, chauffé à blanc ses troupes, mais ce qui est certain, c'est qu'il a ridiculisé le FMI ou pour le moins, vexé cette institution dont, quoi qu'on en dise, nous est cruellement indispensable, même si l'on est pas d'accord avec -je fais partie de cette catégorie- Donc, Monsieur SONKO, devenu premier ministre, n'est plus SONKO, leader de Pastef, et ce qu'il pouvait dire publiquement, à grand renfort de viva pour chauffer ses troupes, ne doit surtout pas être dites, en public, par un Premier Ministre! Ce genre de discussion se règle dans les bureaux feutrés de cette institution, et les yeux dans les yeux, on trouve une solution, comme l'ont fait et le feront encore nombre de pays, car il n'y a pas qu'au Sénégal que les comptes sont "arrangés". Le résultat d'une telle faute, digne d'un débutant en politique ne s'est pas fait attendre: le FMI a fermé le robinet, et ne le rouvrira que lorsqu'il le décidera.

La justice n'est pas un parti politique, une assemblée de notable, dont la respectabilité ne serait due qu'à la toge que porte ses membres. Non, c'est une institution, qui découle de la constitution à laquelle personne ne doit toucher.

Attaquer frontalement la justice, un des piliers de la constitution, la justice qui rappelons le est une institution, est une faute inadmissible de la part de tout citoyen, qui devient impardonnable de la part d'un ministre, et a fortiori de la part du Premier d'entre eux.

Comment un Premier Ministre peut-il se comporter comme cela? Dire que certains magistrats sont des corrompus est une accusation extrêmement grave et lourde de conséquence. Si Monsieur SONKO a des preuves matérielles, irréfutables, que tel magistrat, tel juge a fauté, alors oui, il faut régler le problème, mais par les voies légales: saisir le garde des sceaux, qui se chargera, toujours en respectant la procédure, de "faire le ménage" dans ses troupes. Mais en toute discrétion, afin d'éviter l'amalgame, mais en toute discrétion, afin que le respect de cette institution, qui est un des piliers de la république, soit préservé: le pays doit passer avant le parti, et ça, est ce que Monsieur le Premier Ministre SONKO l'a compris? A titre personnel, je n'en suis pas convaincu...

La réussite d'un gouvernement quel qu'il soit et dans quelque pays que ce soit, même dans les pays totalitaires, repose essentiellement sur sa cohésion. Mais lorsque le Premier Ministre se permet, ouvertement et publiquement, de faire des reproches au Président de la République, on peut légitimement se dire que cette cohésion est bien entamée...Les discussions qu'ils peuvent avoir tous les deux, dans le bureau Présidentel ou ailleurs, ne rgardent personne, et doivent releer d'un secret professionnel bien gardé. La encore, la patrie avant le parti!

Alors, si Monsieur SONKO avait conquis nombre de ses partisans en son temps, avec son ouvrage "SOLUTIONS", je pense qu'il serait grand temps, dans l'intérêt du pays et non de son intérêt personnel, qu'il écrive le deuxième tomme: PROBLEMES. Et si, dans cet ouvrage à paraitre peut être un jour, qui sait? - il y avait un chapitre qui pourrait s'intituler "LE PROBLEME, C'EST MOI", je me dirai que Monsieur SONKO, serait devenu un homme d'état, qui fait passer la patrie avant le parti, qu'il a compris ses fautes et ses erreurs, et qu'il s'engage -a vérifier- à les corriger définitivement, et que pour preuve de sa bonne foi, il démissionne avec effets immédiats, de son poste de leader de PASTEF. Bon, on peut toujours rêver...

"Un ministre, sa ferme sa gueule ou sa démissionne"(sic). Valable pour tous ceux, en place ou qui postulent.
On pourrait presqu'en sourire, sauf que là, il s'agit de l'intérêt d'un pays, et du devenir, avant même de penser à l'avenir, de tout un peuple: et là, on ne rigole plus; Moi, un camion fou conduit par un chauffeur qui n'a conduit dans sa vie que des djakartas, ca ne m'amuse ni me rassure pas du tout.
ATTENTION, DANGER!

Me François JURAIN

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