Condamné à deux reprises par la justice, l’ancien président de la République a accusé Jean-François Bohnert de le « prendre à partie », a rapporté BFMTV. Plus tôt dans la journée, le procureur avait assuré vouloir « contribuer à rendre la justice ».
Très présent dans les médias depuis la sortie de son nouveau livre, Le Temps des Combats, Nicolas Sarkozy, plusieurs fois condamné par la justice, a renouvelé ses attaques contre le Parquet national financier (PNF). Interrogé sur BFMTV, l’ancien président de la République a accusé le patron du PNF, Jean-François Bohnert, de mener « une campagne médiatique où il (le) prend à partie », mercredi 13 septembre 2023.
Ces dernières années, les fronts judiciaires se multiplient autour de l’ex-chef d’État. Condamné à un an de prison ferme dans l’affaire des « écoutes » et celle de Bygmalion, Nicolas Sarkozy va être jugé en première instance dans l’affaire des soupçons de financements libyens. Le procès aura lieu en 2025. Mais avant cette nouvelle présentation devant les tribunaux, il sera rejugé en appel dans l’affaire Bygmalion, le 8 novembre prochain.
Vers une nouvelle mise en examen ?
La ligne tenue par l’ancien président des Républicains consiste à dénoncer un supposé « acharnement judiciaire ». Des accusations balayées par le patron du PNF. Sur RTL, mercredi, Jean-François Bohnert, a rétorqué que l’institution « contribue à rendre la justice », se défendant de « (se payer) telle ou telle personne ». Selon le procureur financier, la « stratégie de défense » établie par Nicolas Sarkozy se caractérise par « l’attaque » de « l’accusateur ».
Le 6 septembre, l’ex-Président avait déjà dénoncé « un harcèlement tous azimuts » sur le plateau de « C à vous » de l’émission France 5. Son cas judiciaire pourrait être lesté d’une nouvelle affaire. Il pourrait être mis en examen pour avoir validé des actions frauduleuses visant à le disculper dans l’affaire des financements libyens. [6Medias]
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