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Mouvance présidentielle : Le chef de l'Etat propulse Aminata Touré à la tête de la coalition "Diomaye Président"

Mercredi 12 Novembre 2025

Le Débat BBC Afrique - Africa Radio avec Aminata Touré - BBC News Afrique
L'ancienne première ministre Aminata Touré

 
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1.Posté par Me François JURAIN le 12/11/2025 12:38
Docteur JEKIL & Mister HYDE - Enfin! enfin, Monsieur le Président Diomaye FAYE agit, avec calme, mais avec détermination, et met un (petit) coup d'arrêt aux élucubrations d'un parti politique, le Pastef, mené et excité par son "leader maximo", qui se rend compte qu'il est en perte grandissante de popularité au pays, contrairement à son rival, Monsieur le Président de la République Diomaye FAYE, qui emporte la faveur dans les cœurs et la tête des Sénégalais. Mais sa tâche est rude, car le calendrier ne l'aide pas. Gouverner sans majorité à l'assemblée, on voit ce que cela donne en France, et même si il se sépare de son Premier Ministre, il ne pourra pas dissoudre l'assemblée avant Novembre 2026; Dur dur! il semble avoir choisi la voie qui reste à mon avis la plus efficace, une guerre de tranchée larvée, jusqu'à trouver la faille dans laquelle il pourra s’engouffrer. Mais l'homme est intelligent et bien entouré, il faut avoir confiance en lui.

Dans la vie, il y a ce que l'on veut, et ce que l'on peut.

Le PASTEF, sous la houlette de son "leader maximo " SONKO, voudrait appliquer une espèce de politique teintée de marxisme, comme l'URSS avait tenté de le faire, dans les années soixante, en voulant exporter sa politique dans certains pays d'Afrique: cela s'est soldé par un échec retentissant "urbi et orbi", puisque l'URSS a disparue (faisant place à un régime qui n'a rien à lui envier concernant les répressions et privations de liberté en tous genres), et avait dû quitter, en son temps le continent pour le moins avec précipitation.

Le PASTEF sous la houlette de son "leader maximo", veut imposer une révolution, sauf que ce n'est pas du tout ce qu'on demandé les Sénégalais! la demande, très forte, était une évolution, vers un régime moins corrompu,et une reconnaissance plus accrue et un respect plus prononcé de tout un peuple, par sa classe dirigeante avec plus de justice sociale, plus de droits pour les plus démunis, du travail pour les jeunes comme pour les moins jeunes, en gros, toutes les promesses proférées par le "leader maximo", et dont la grande majorité n'ont été ni tenues, ni réalisées, puisque vingt mois après, la misère a grandi, le chômage s'est accentué, l'émmigration affiche carton plein . Si le PASTEF et son "leader maximo" se rêvaient en révolutionnaires type 1789, voire année 60, c'est leur problème, mais la radicalisation à outrance, les provocations permanentes, les promesses non tenues et les mensonges répétés, n'ont jamais fait avancer un pays, au contraire. Il aura fallut moins de vingt mois à la population pour s'en rendre compte, pour réaliser que le pays est à terre, tout est à l'arrêt, le chômage a augmenté, la misère a augmenté, une partie de l'équipe dirigeante n'est manifestement pas à la hauteur de la tâche qui lui est confiée, et pour faire court, le pays, mené par ces troublions rêveurs et inexpérimentés, va droit dans le mur et à sa perte. Et dans des cas comme ça, ce sont toujours les mêmes qui paieront (et qui commencent déjà) à payer l’addition. Ce qui n'absout en rien, bien évidemment, l'équipe dirigeante antérieure, qui porte l'entière responsabilité de la situation catastrophique, sur le plan financier, à laquelle le pays est confronté, et personnellement, je me refuse à parler d'une dette cachée, lui préférant le terme "d'escroquerie d'état", pour laquelle ceux qui ont faillit devront rendre, et l'argent, et justice. Mais, comme dit et répété ici ou ailleurs, la justice ne se rend pas sur les réseaux sociaux ou les meeting, fussent ils "tetra", mais dans les tribunaux, par des magistrats qui ont prêté serment; La justice, dans une démocratie, n'est ni un pouvoir, ni un contre pouvoir, elle se doit d'être indépendante, la justice, dans toute démocratie qui se respecte, c'est une institution. Il se dit, ça et là, que certaines personnes auraient détourné des dizaines et des dizaines de milliards d'argent publique, par des moyens qui relèvent exclusivement de la correctionnelle/ Tant que ces gens là ne sont pas condamnés, ils sont présumés innocents. C'est la loi, et tout citoyen du pays auquel il appartient ou dans lequel il vit, se doit de respecter la loi et le corps e la magistrature. C'est comme ça dans une démocratie, il en va autrement dans les dictatures, dont certains semblent être admiratifs. Chacun a le droit de penser ce qu'il veut, pour ma part, je préfère la démocratie à la dictature, c'est un choix personnel, et commençant à bien connaitre la mentalité sénégalaise, je ne pense pas, mais alors vraiment pas, que le sénégalais saurait s'accommoder d'une dictature, mais heureusement, nous n'en sommes pas (encore) là.

Le pays va mal. Il va même très mal. Il faut avoir le courage de le dire et le reconnaitre, les errement de type mafieux qui ont dominés la vie politique sénégalaise, de 2012 à 2024, y sont pour quelque chose, voire même pour beaucoup.

Le Pastef, parti politique entièrement acquis à la cause de Monsieur SONKO, son "leader maximo" a remporté les élections Présidentielles, d'une curieuse façon, puisque ce n'est pas Monsieur SONKO, qui ne pouvait se présenter à cette élection, mais son ami et compagnon d’incarcération, Monsieur Diomaye FAYE, qui a été élu , non pas en lieux et place de Monsieur SONKO, mais qui a été élu, avec le soutien de Monsieur SONKO, interdit légalement et par application de la loi, avec 54% des voix. Il est intéressant de "décortiquer" ce score très honorable:

A mon humble avis, un bon 20% est a attribué au rejet par la population de Macky SALL et sa clique, cette frange de la population étant écœurée par ce qui se passait à cette époque. A cela s'ajoute bien 10% de gens qui n'étaient pas fanatiques de Pastef, ne connaissait pas ses idées et ses plans, mais n'avaient pas trop le choix, compte tenu de la faiblesse médiatique des autres candidats. Reste 24%, d'inconditionnels pastefiens, érudits ou illettrés, séduit par la schéma de rupture promit, pour les uns, et surtout par les promesses -dont l'avenir nous permettra de constater qu'elles ne sont pas au rendez vous- pour les autres. Beaucoup ont voté DIOMAYE parce qu'à travers lui, ils pensaient dans leur esprit voter SONKO, mais c'est une grave erreur constitutionnelle et juridique. lAW IS LAW;On me rétorquera qu'aux élections législatives, Pastef à fait un carton plein, ce qui n'a rien d'étonnant, car il s'agit de deux élections complètement différentes, et le score obtenu aux législatives par Pastef, très beau score s'il en est n'a rien d'anormal dans les circonstances qui prévalaient à l'époque.

Je précise, ou reprécise, si besoin était, que cette constatation est entièrement personnelle, sujette à erreur ou contestation, et que je ne me base absolument pas sur des chiffres officiels, puisqu'il n'y en a pas, à ma connaissance. Ma réflexion est simplement guidée par ce que j'observe, ne voulant prendre partie pour personne, me contentant d'observer et d'écouter ce que les sénégalais me disent, toutes classes sociales confondues. C'est une réflexion personnelle, qui doit être prise comme telle, et peut éventuellement servir de base de discussion pour ceux que cela intéresse, rien de plus.

Voila pour ce que l'on veut.
Lorsque l'équipe dirigeante est arrivée au pouvoir, elle n'a pu que constater que les caisses étaient vides, mais pire que ça, qu'un système de "pompe aspirante" avait été mis en place pour des prêts que nous qualifieront "non conformes à leur destination" et que l'argent publique, qui coulait à flot dans ces tuyaux parallèles, avaient servis (il est plus juste de dire "auraient", puisque personne à ce jour, à ma connaissance, n'a été condamné) non pas au bien commun, mais au bien privé de certains, Comme dit plus haut, cela relève uniquement de la correctionnelle, et il appartient (ou appartiendra), aux magistrats, dont c'est le métier, de rendre justice conformément au serment qu'ils ont prêté: ceux qui seront condamnés devront rendre l'argent, payer une amende légitime, et éventuellement faire une peine de prison si les juges qui jugent l'estiment nécessaire, où si le présumé coupable apporte la preuve de son innocence, il sera relaxé, et son honneur lui sera rendue.

Le problème, il faut avoir le courage de le dire, a un nom, et il s'appelle SONKO. Car ce Monsieur, contre lequel je n'ai aucun apriori, veut occuper une place qui n'est pas la sienne, puisqu'il n'a pas été élu, et qu'il ne pouvait pas être élu à une élection dont la justice l'en avait empêché. Même si cette condamnation, que j'ai trouvé injuste, et ne me suis pas gêné pour l'écrire en son temps, il ne m'appartient pas de rendre la justice, et je m'incline (à défaut de respecter) toutes décisions de justice, quelle qu'elle soit, même celles rendues par les tribunaux corrompus de Turquie, de Chine, ou de Russie, entre autres dictatures, parce qu'il s'agit tout simplement d'une décision de justice et que ne pas les respecter mènent tout droit à l'anarchie.

Le tandem DIOMAYE-SONKO a choisi la dualité de gouvernance: pour moi, c'était déjà une première erreur, car cela ne marche pas, et nous constatons, vingt mois après, que ça ne marche pas. Pourquoi? Tout simplement à cause des différence de vue, par l'un, le Président, qui est confronté à la réalité du pouvoir, et l'autre, le Premier Ministre, qui n'est jamais arrivé à s'affirmer comme premier Ministre, et à laissé son rôle de "leader maximo" prendre le dessus. C'est une question de personnalité, et c'est sur qu'un Premier Ministre, c'est celui qui prend tous les coups, alors que le "leader maximo", c'est celui qui les donne! on m’accordera qu'il s'agit là, quand même, d'une sacré différence. Donc, on a beau nous dire que l'entente entre les deux est parfaite, nul n'est besoin d'être grand clerc, pour s’apercevoir du contraire. Qui plus est, il suffit d'écouter Monsieur SONKO, sous sa casquette de "leader maximo", qui se permet de critiquer le Président en exercice, son "ami" de toujours, publiquement: Un premier Ministre, car parfois on se pose la question, un Premier Ministre ne devrait pas dire ça. Lorsqu'un Premier Ministre annonce que, dans les jours qu'i viennent, il va baisser les prix de l'électricité, donnant même la grille tarifaire, faisant saliver à l'avance toute une population qui doit s’éclairer à partir du 20 du mois à la bougie, faute de pouvoir payer, alors même qu'il sait très bien, en son fort intérieur, qu'il ne le fera pas, parce qu'il ne le peut pas, il n'a ni l'autorité pour le faire, ni la possibilité financière, un Premier ministre ne devrait pas dire ça. Lorsque j'entends un "leader maximo" du parti Pastef, désigner deux soit disant coupables, sur des affaires, l'une, déjà ancienne et qui n'a jamais aboutie, l'autre, truffée de mensonges , même un leader politique, aussi charismatique qu'il soit, ne devrait pas dire ca, car il s'agit d'un délit pénal, et lorsque ce leader maximo se trouve par ailleurs être Premier Ministre, c'est une faute extrêmement grâve, car c'est la preuve que entre le leader d'un parti, et le poste de Premier Ministre, il y a manifestement un des deux postes qui n'est pas taillé pour la même personne. Un premier Ministre ne devrait JAMAIS dire ça. Et un Ministre, quel qu'il soit, Premier ou dernier, devrait toujours avoir en tête la réflexion d'un (excellent ) homme politique Français, Jean Pierre CHEVENEMENT, homme d'état s'il en est: "Un ministre, ça démissionne ou sa ferme sa gueule" Dire et affirmer que "J'ai refusé la restructuration de la dette que voulait nous imposer le FMI" est un mensonge, puisque le FMI a démenti avoir voulu imposer quoi que ce soit (je pense que le FMI a surtout comme préoccupation majeure, de se sortir de ce bourbier sénégalais dans lequel il n'a pas forcément "les cuisses propres", mais cela est une autre affaire), et non seulement un mensonge, mais encore une fois, une promesse qui ne sera évidemment pas tenue, car tout le monde, tous les économistes et autres spécialistes diront qu'il n'y a pas d'autre issue pour le Sénégal que la restructuration. Et tant que 2+2 feront 4, seule la restructuration, si elle intervient très rapidement, pourra sauver le pays du bourbier dans lequel il se trouve, et pour lequel, il faut le rappeler, la nouvelle équipe dirigeante n'a aucune responsabilité. Le défaut de paiement est à nos portes, et là, de sombre, le ciel pourrait bien devenir noir!

Enfin, justifier un refus à une mesure qui n'a jamais été imposée, par l'honneur et la dignité: est ce bien raisonnable, Monsieur le "leader maximo" du parti Pastef: je ne veux pas évoquer ici de souvenirs cuisants, mais s'il vous plait, pas ça, pas vous!

Monsieur le Président DIOMAYE a très bien compris tout cela, et agit très intelligemment. Il ne m'a pas attendu pour savoir et comprendre que dans la vie, il y a ce que l'on voudrait faire, et ce que l'on peut faire, et qu'entre les deux, et bien souvent, cela impose de laisser ses rêves et convictions au vestiaire, et que l'affaire est suffisamment grave pour comprendre qu'il faut agir, et agir vite. Dire à la population qu'il s'agira de se serrer la ceinture pendant deux trois ans est un mensonge, car les chiffres sont là, et personne ne peut rien contre les chiffres: en 2026, le cout de la dette à rembourser équivaudra à la totalité du budget de l'éducation nationale et celui de la santé réunis! Quel est le pays, au monde, qui pourra se sortir d'une telle situation? AUCUN.

Donc, foin de mensonges, de promesses non tenues, et d'illusions perdues, il faut agir et vite. Les mesures qui sont prises, et qui vont dans le bon sens, par un Premier Ministre, lorsqu'il se souvient encore qu'il est Premier Ministre et qu'il veut bien mettre de côté son égo et sa rancoeur, même si elle peut paraitre légitime, vont dans le bon sens, sauf qu'il faudra cinq a dix ans pour qu'elles puissent produire leur plein effet. 2050, ça n’intéresse personne! ce qui intéresse au plus haut point les sénégalais, c'est déjà 2026! Comment en 2026 je vais pouvoir payer la scolarité de mes gosses? Comment je vais faire pour leur donner à manger? Comment je vais faire pour payer mon loyer qui ne cesse d'augmenter? Voilà les questions que se posent les sénégalais, car les promesses non tenues, les mensonges, et les illusions de pseudos magiciens, ils n'en ont cure! Maintenant, c'est du concret qui est réclamé à cœur et à cri, et vite, très vite, car le ciel sénégalais est en train de s'assombrir d'une façon pour le moins inquiétante, d'autant que le danger est à nos portes, le MALI, également par idéologie et incompétence, s'est écroulé, le JNIM n'a jamais caché son ambition sur le port de DAKAR, et lorsque j'entends dire:"ça n'arrivera jamais au SENEGAL", je ne peux que répondre: ATTENTION DANGER!

Me François JURAIN

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