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Madagascar: la présidente de l'Assemblée nationale déchue par la Haute Cour constitutionnelle

Samedi 30 Mars 2024

Christine Razanamahasoa
Christine Razanamahasoa

À Madagascar, la rupture est consommée entre la présidente de l’Assemblée nationale et le parti présidentiel. Le couperet est tombé au bout de seulement 48 heures. 

 

Pour justifier la déchéance de ses fonctions de députée, la Cour pointe, au nom de l’article 72 de la Constitution, une « violation flagrante » de la part de Christine Razanamahasoa de la ligne de conduite de son parti d’origine, le parti présidentiel. 

 

En novembre déjà, cette dernière en avait été exclue après avoir osé demander l’annulation de l’élection présidentielle. Plus récemment, ce samedi 22 mars dernier, la présidente de l’Assemblée nationale avait dénoncé « la pauvreté extrême » dans laquelle « s’enlise le pays » et affirmé qu’il s’agissait d’un problème « d’hommes » et non de structure. 

 

Quelques heures avant que sa sanction ne soit connue, Christine Razanamahasoa avait pris le soin, dans une lettre déposée à la HCC, puis dans une déclaration faite à la presse dans la foulée, de qualifier la procédure de déchéance lancée à son encontre d’« illégale »...

 

Pour dénoncer ce qu’ils considèrent comme une « dérive démocratique » et « un acharnement », ni Christine Razanamahasoa, ni son avocat n’y ont participé. [RFI]

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