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Les « pilleuses » de sable du Cap-Vert

Vendredi 9 Septembre 2022

Loin de la carte postale paradisiaque, des plages de l’île principale de l’archipel africain ressemblent à des mines. Des femmes y prélèvent du sable revendu à prix cassé au secteur du bâtiment. Une pratique illégale, qui dégrade l’environnement, et ruine la santé de ces travailleuses usées par un travail de forçat. La plage de Ribeira da Barca n’est pas référencée dans les guides du Cap-Vert. Pas plus que celle de Rincao ou de Cancelo.
 
Ces trois plages de Santiago, l’île principale de l’archipel, sont portées disparues. Et de mémoire de Cap-Verdien, on ne se souvient pas de la dernière fois où l’on y aperçut la serviette d’un touriste. Les immenses tas de sable noir, les amas de galets, les cratères, les allées et venues des camions sur la piste taillée à flanc de montagne : le paysage évoque davantage une carrière ou une mine à ciel ouvert.
 
Très loin de la carte postale paradisiaque des étendues de sable blanc à perte de vue et de l’eau émeraude de Sal et Boa Vista, les deux destinations en vogue de ce petit bout d’Afrique qui baigne dans l’Atlantique, au large du Sénégal. (Le Monde)
 
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