La mondialisation est en crise. Personne ne sait ce qui résultera de ce chaos de l’économie globalisée. Le désordre se dessine à l’horizon.
Par Mamadou Sy Albert
Cent ans après la première révolution prolétarienne victorieuse en Union Soviétique de 1917 sous la direction du leadership idéologique de Vladimir llitch Oulianov dit Lénine, l’Humanité fait de nouveau face à des questions politiques et économiques majeures au sujet de l’avenir du capitalisme et des peuples. Bien des choses se sont certainement passées depuis un siècle.
Des révolutions, des changements de régime, des crises multiples et des mutations ont jalonné la marche du monde. Les lignes et les intérêts de classe entre la bourgeoisie et le prolétariat ont également bougé. La lutte des classes ne se pose ni dans les mêmes termes programmatiques, ni dans les mêmes contextes historiques. La perspective est sûrement à inventer.
La Grande Bretagne et les États-Unis ont fortement incarné à la fin de la guerre froide ce nouveau modèle du libre-échange célébré par les détenteurs de capitaux, leurs souteneurs politiciens et intellectuels. La Russie et la Chine, n’ayant guère des modèles alternatifs au capitalisme ou supposés tels quels contre le système de l’exploitation de l’homme par l’homme, se mirent progressivement au rythme des changements de l’économie du marché impulsés par le système économique mondialisant. L'Europe suivra naturellement les traces de l’Amérique imposant son plan Marshall, sa monnaie, sa puissance militaire, ses règles et son mode de gouvernance économique.
Trente ans après la victoire globale incontestable du libéralisme et le basculement des anciens États socialistes dans l’économie du profit, de la rentabilité et de la bureaucratie mondiale, la vague déferlante du libéralisme se meut progressivement dans une impasse durable et des cycles de crise. La crise de l’emploi est désormais au cœur de l’économie de tous les pays développés. La crise financière persiste après la secousse des années 2008.
La crise des sociétés capitalistes semble « infinie » tellement le désarroi est profond. Les guerres militaires, interethniques, religieuses, culturelles prolongeant la guerre économique au centre du capitalisme se multiplient en Afrique, au Proche et au Moyen-Orient. L’Asie n’est plus épargnée par les conflits se dessinant à l’horizon.
Le système capitaliste est fortement ébranlé par la force de frappe de l’extrême droite déchaînée porteuse de l’exclusion massive des couches sociales démunies, des travailleurs, de la haine, du racisme et des perturbations remettant l’équilibre précaire des relations internationales.
Ces forces politiques deviennent électoralement menaçantes dans tous les pays occidentaux au regard des résultats politiques dans les élections locales, municipales, législatives et de l’impact de l’illusion d’une crise populiste et mercantiliste.
La situation n’est point différente dans les pays faibles économiquement. La crise secrète dans ces pays dominés des ravages insoupçonnés. Les inégalités sociales se creusent en Afrique, en Amérique Latine et en Asie. La pauvreté grandit. Le radicalisme religieux se propage dans les rangs de la jeunesse désorientée, abandonnée à elle-même. Les États faibles économiquement ont accepté au cours de ces dernières décennies toutes les politiques économiques libérales, les injonctions et les mesures des bailleurs de fonds et des organismes de financement du développement.
Aucun des pays soumis à cet ordre libéral ne réussit pour le moment à sortir du cycle de la crise durable, de la dépendance économique et des effets destructeurs des tissus industriels, agricoles et sociaux provoqués par l’ouverture aveugle aux lois du marché international. Le monde est assurément plombé. La mondialisation est en crise. Personne ne sait ce qui résultera de ce chaos de l’économie globalisée. Le désordre se dessine à l’horizon.
Que faire alors face à ce contexte mondial d’une crise du modèle de société capitaliste mondialisé, pour reprendre le célèbre titre de l’ouvrage de Lénine ? Évidemment, les réponses du capitalisme ne semblent guère en mesure de contenir longtemps encore l’aggravation de la crise de l’économie et ses effets multiformes à l’intérieur des sociétés et entre les sociétés en crise perdant leurs repères fondateurs. Le nombre des chômeurs grossit d’une décennie à l’autre. La précarité de l’emploi se généralise. Les niveaux de vie des travailleurs baissent de manière constante. Les conflits sociaux explosent. Le capitalisme est nu ou presque.
Face à la crise du capitalisme, les travailleurs résistent. Les exclus sociaux se défendent. Il manque certainement quelque chose à tous ces acteurs réclamant le changement, voire un autre monde plus soucieux de l’humain sur terre.
Sans nul doute, il manque un nouveau projet de société fédérateur des aspirations au changement d’orientation des politiques publiques et de la libération du citoyen de son aliénation culturelle et morale par le marché et l’individualisme. Les altermondialistes, les sociétés civiles et les acteurs du développement à la base se cherchent difficilement dans la lutte contre les inégalités et le système de l’exclusion sociale.
Il ne fait l’ombre d’un doute que l’issue finale dépendra des capacités de l’Humanité à réformer en profondeur ou à transformer le système capitaliste. La justice sociale, l’égalité et la solidarité constituent des valeurs au cœur de la prochaine alternative citoyenne à la crise du capitalisme.
L’Humanité ne se pose que des questions qu’elle sait résoudre. C’est peut- être, le début de la réponse à la question : que faire au tournant de ce siècle de rupture avec le libéralisme sauvage et les tragédies humaines collectives et individuelles du siècle dernier ?
Par Mamadou Sy Albert
Cent ans après la première révolution prolétarienne victorieuse en Union Soviétique de 1917 sous la direction du leadership idéologique de Vladimir llitch Oulianov dit Lénine, l’Humanité fait de nouveau face à des questions politiques et économiques majeures au sujet de l’avenir du capitalisme et des peuples. Bien des choses se sont certainement passées depuis un siècle.
Des révolutions, des changements de régime, des crises multiples et des mutations ont jalonné la marche du monde. Les lignes et les intérêts de classe entre la bourgeoisie et le prolétariat ont également bougé. La lutte des classes ne se pose ni dans les mêmes termes programmatiques, ni dans les mêmes contextes historiques. La perspective est sûrement à inventer.
La Grande Bretagne et les États-Unis ont fortement incarné à la fin de la guerre froide ce nouveau modèle du libre-échange célébré par les détenteurs de capitaux, leurs souteneurs politiciens et intellectuels. La Russie et la Chine, n’ayant guère des modèles alternatifs au capitalisme ou supposés tels quels contre le système de l’exploitation de l’homme par l’homme, se mirent progressivement au rythme des changements de l’économie du marché impulsés par le système économique mondialisant. L'Europe suivra naturellement les traces de l’Amérique imposant son plan Marshall, sa monnaie, sa puissance militaire, ses règles et son mode de gouvernance économique.
Trente ans après la victoire globale incontestable du libéralisme et le basculement des anciens États socialistes dans l’économie du profit, de la rentabilité et de la bureaucratie mondiale, la vague déferlante du libéralisme se meut progressivement dans une impasse durable et des cycles de crise. La crise de l’emploi est désormais au cœur de l’économie de tous les pays développés. La crise financière persiste après la secousse des années 2008.
La crise des sociétés capitalistes semble « infinie » tellement le désarroi est profond. Les guerres militaires, interethniques, religieuses, culturelles prolongeant la guerre économique au centre du capitalisme se multiplient en Afrique, au Proche et au Moyen-Orient. L’Asie n’est plus épargnée par les conflits se dessinant à l’horizon.
Le système capitaliste est fortement ébranlé par la force de frappe de l’extrême droite déchaînée porteuse de l’exclusion massive des couches sociales démunies, des travailleurs, de la haine, du racisme et des perturbations remettant l’équilibre précaire des relations internationales.
Ces forces politiques deviennent électoralement menaçantes dans tous les pays occidentaux au regard des résultats politiques dans les élections locales, municipales, législatives et de l’impact de l’illusion d’une crise populiste et mercantiliste.
La situation n’est point différente dans les pays faibles économiquement. La crise secrète dans ces pays dominés des ravages insoupçonnés. Les inégalités sociales se creusent en Afrique, en Amérique Latine et en Asie. La pauvreté grandit. Le radicalisme religieux se propage dans les rangs de la jeunesse désorientée, abandonnée à elle-même. Les États faibles économiquement ont accepté au cours de ces dernières décennies toutes les politiques économiques libérales, les injonctions et les mesures des bailleurs de fonds et des organismes de financement du développement.
Aucun des pays soumis à cet ordre libéral ne réussit pour le moment à sortir du cycle de la crise durable, de la dépendance économique et des effets destructeurs des tissus industriels, agricoles et sociaux provoqués par l’ouverture aveugle aux lois du marché international. Le monde est assurément plombé. La mondialisation est en crise. Personne ne sait ce qui résultera de ce chaos de l’économie globalisée. Le désordre se dessine à l’horizon.
Que faire alors face à ce contexte mondial d’une crise du modèle de société capitaliste mondialisé, pour reprendre le célèbre titre de l’ouvrage de Lénine ? Évidemment, les réponses du capitalisme ne semblent guère en mesure de contenir longtemps encore l’aggravation de la crise de l’économie et ses effets multiformes à l’intérieur des sociétés et entre les sociétés en crise perdant leurs repères fondateurs. Le nombre des chômeurs grossit d’une décennie à l’autre. La précarité de l’emploi se généralise. Les niveaux de vie des travailleurs baissent de manière constante. Les conflits sociaux explosent. Le capitalisme est nu ou presque.
Face à la crise du capitalisme, les travailleurs résistent. Les exclus sociaux se défendent. Il manque certainement quelque chose à tous ces acteurs réclamant le changement, voire un autre monde plus soucieux de l’humain sur terre.
Sans nul doute, il manque un nouveau projet de société fédérateur des aspirations au changement d’orientation des politiques publiques et de la libération du citoyen de son aliénation culturelle et morale par le marché et l’individualisme. Les altermondialistes, les sociétés civiles et les acteurs du développement à la base se cherchent difficilement dans la lutte contre les inégalités et le système de l’exclusion sociale.
Il ne fait l’ombre d’un doute que l’issue finale dépendra des capacités de l’Humanité à réformer en profondeur ou à transformer le système capitaliste. La justice sociale, l’égalité et la solidarité constituent des valeurs au cœur de la prochaine alternative citoyenne à la crise du capitalisme.
L’Humanité ne se pose que des questions qu’elle sait résoudre. C’est peut- être, le début de la réponse à la question : que faire au tournant de ce siècle de rupture avec le libéralisme sauvage et les tragédies humaines collectives et individuelles du siècle dernier ?