Ça paie bien d’être transhumant. Dans une vie de pouvoir, tu peux bien insulter tes adversaires, défendre à mort tes «projets et programmes» pour le Sénégal, traîner ceux qui résistent dans la boue, et même instrumentaliser la justice pour les neutraliser, arrogance et intolérance en bandoulière. Ça, c’est quand on est aux affaires.
Si la roue tourne du mauvais côté, un jour où les citoyens décident de rebattre les cartes, alors c’est le monde qui s’effondre. C’est le sauve-qui-peut pour certains, pressés de rejoindre l’anonymat pour se faire oublier, une fois pour toutes, ou rester dans l’arène en restant fidèles à leurs convictions d’hier. A ceux-là, respect malgré les erreurs.
Les autres ? On les appelle «transhumants», simplement. Professionnels purs et durs de la politique, le goût des privilèges entrevus au contact des lambris diamantés du pouvoir a créé en eux un virus indétectable et incurable qui s’appelle «dépendance». Comme en matière de drogue. Ils ont choisi de ne plus se passer d’une vie dans le pouvoir, sous tous les régimes, même ceux du diable. Que peut-on contre de tels énergumènes quand la transhumance paie si bien!
Si la roue tourne du mauvais côté, un jour où les citoyens décident de rebattre les cartes, alors c’est le monde qui s’effondre. C’est le sauve-qui-peut pour certains, pressés de rejoindre l’anonymat pour se faire oublier, une fois pour toutes, ou rester dans l’arène en restant fidèles à leurs convictions d’hier. A ceux-là, respect malgré les erreurs.
Les autres ? On les appelle «transhumants», simplement. Professionnels purs et durs de la politique, le goût des privilèges entrevus au contact des lambris diamantés du pouvoir a créé en eux un virus indétectable et incurable qui s’appelle «dépendance». Comme en matière de drogue. Ils ont choisi de ne plus se passer d’une vie dans le pouvoir, sous tous les régimes, même ceux du diable. Que peut-on contre de tels énergumènes quand la transhumance paie si bien!
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