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La revue de presse du 2 décembre 2022

Vendredi 2 Décembre 2022

"La pagaille générale s’installe à l’Assemblée nationale", "L’Assemblée nationale transformée en arène de gladiateurs", "La République giflée", "La barbarie à l’état pur"… Les quotidiens dénoncent les affrontements auxquels se sont livrés des députés, jeudi, dans l’hémicycle.
 
Massata Samb, un élu de Yewwi Askan Wi (YAW), a giflé sa collègue Amy Ndiaye, de Benno Bokk Yaakaar (BBY), selon plusieurs journaux. L’incident a déclenché des affrontements entre les parlementaires réunis en séance plénière pour examiner le budget du ministère de la Justice pour l’année prochaine.
 
A noter que des actes de vandalisme ont été commis précédemment dans l’hémicycle, notamment lors de la séance inaugurale de la nouvelle législature, le 12 septembre.
 
“On ne pourra faire mieux en termes de désacralisation d’un symbole républicain, d’illustration de politiciens qui pensent par les nerfs (…) On ne peut qu’espérer que les dispositions nécessaires seront prises pour sanctionner [l’auteur de] l’incident”, commente Le Quotidien.
 
“Nous n’avons pas encore atteint le fond du précipice, mais au rythme de la désacralisation de nos institutions, le Sénégal est à l’orée de l’abîme”, avertit Kritik'.
 
L’Assemblée nationale, après avoir été une “salle d’applaudissements”, est maintenant “une arène où les coups partent dans tous les sens”, s’indigne-t-il.
 
Le militant des droits de l’homme Alioune Tine soutient que “le député Massata Samb n’a plus de place à l’Assemblée nationale”. “Ça ne doit pas rester impuni”, écrit Source A en citant M. Tine. 
 
Babacar Ba, le président du Forum du justiciable, une organisation de la société civile, estime que “l’image de notre Assemblée nationale est abîmée”. 
 
“Les Sénégalais fondaient beaucoup d’espoir sur cette nouvelle législature qu’ils espéraient (…) de rupture”, mais “le désenchantement est le sentiment le mieux partagé par les Sénégalais après cette scène désastreuse que nous ont servie nos députés”, écrit Le Quotidien en citant M. Ba.
 
"Une scène inédite"
 
“Présentée comme celle de la rupture, l’actuelle législature démarre sur des bases peu glorieuses”, note Bés Bi Le Jour.
 
Il annonce, comme L’As aussi, que des élus de BBY menacent de porter plainte contre Massata Samb et Mamadou Niang, qui est également membre du groupe YAW. Ce dernier a donné un coup de pied à Amy Ndiaye, selon les quotidiens.
 
“La violence s’est encore invitée à l’Assemblée nationale”, constate WalfQuotidien. Libération se désole d'"une scène inédite". EnQuête affirme que “la 14e législature est partie pour battre tous les records d’indignité de l’histoire du Parlement”.
 
“Le troisième mandat met l’hémicycle en ébullition. Hier, les débats ont été vampirisés par la question toxique d’une troisième candidature de Macky Sall, en 2024”, ajoute-t-il. (APS)
 
 
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