(AFP, Juba) - Une fusillade dans un bar de Juba pendant la retransmission d'un match du championnat anglais de football, samedi soir, a fait au moins treize morts, a déclaré lundi la police de la capitale sud-soudanaise.
Un précédent bilan faisait état de huit morts mais plusieurs personnes ont succombé à leurs blessures et le drame a fait 13 morts et 10 blessés, a indiqué à l'AFP le porte-parole adjoint de la police de Juba, Kwacijwok Dominic Amondoc.
La fusillade a été déclenchée selon par lui par un homme furieux de s'être vu demander un droit d'entrée à 45 centimes d'euros (0,5 dollar) dans ce bar qui retransmettait le match de première ligue entre les équipes de Chelsea et Everton.
Un homme ivre a voulu rentrer dans le bar et en a été empêché par le gérant qui lui a demandé de payer. Il est parti furieux, mais il est revenu avec une arme et a commencé à tirer au hasard, a précisé M. Amondoc.
La fusillade s'est produite vers 21H00 (18H00 GMT) dans un bar de Gure, un quartier pauvre dans la périphérie sud-ouest de Juba.
Wani Patrick qui se trouvait dans le bar a été blessé à la main. Quand j'ai été touché, je suis tombé et des gens sont tombés sur moi. Je n'ai pu me relever que lorsqu'il a eu fini de vider son chargeur, a-t-il rapporté à l'AFP depuis l'hôpital de Juba où il est soigné. Beaucoup de gens ont été touchés par balle, beaucoup de gens sont morts, a-t-il ajouté.
L'homme est parvenu à s'enfuir. Une enquête est en cours, a précisé le ministre adjoint de l'Information, Paul Akol Kordit.
C'est très regrettable et le gouvernement condamne cet acte dans les termes les plus forts et nous nous engageons à faire tout notre possible pour protéger notre peuple et mettre derrière les barreaux ces gens qui tuent des innocents sans aucune raison, a-t-il ajouté.
L'insécurité dans la capitale sud-soudanaise s'est détériorée depuis le début de la guerre civile il y a trois ans, avec la présence de milices armées et de gangs criminels.
Juba a été le théâtre de violents affrontements début juillet entre les forces du président Salva Kiir et celles du chef rebelle Riek Machar, qui ont fait des centaines de morts. Les violences se poursuivent depuis dans plusieurs régions du pays.
Un précédent bilan faisait état de huit morts mais plusieurs personnes ont succombé à leurs blessures et le drame a fait 13 morts et 10 blessés, a indiqué à l'AFP le porte-parole adjoint de la police de Juba, Kwacijwok Dominic Amondoc.
La fusillade a été déclenchée selon par lui par un homme furieux de s'être vu demander un droit d'entrée à 45 centimes d'euros (0,5 dollar) dans ce bar qui retransmettait le match de première ligue entre les équipes de Chelsea et Everton.
Un homme ivre a voulu rentrer dans le bar et en a été empêché par le gérant qui lui a demandé de payer. Il est parti furieux, mais il est revenu avec une arme et a commencé à tirer au hasard, a précisé M. Amondoc.
La fusillade s'est produite vers 21H00 (18H00 GMT) dans un bar de Gure, un quartier pauvre dans la périphérie sud-ouest de Juba.
Wani Patrick qui se trouvait dans le bar a été blessé à la main. Quand j'ai été touché, je suis tombé et des gens sont tombés sur moi. Je n'ai pu me relever que lorsqu'il a eu fini de vider son chargeur, a-t-il rapporté à l'AFP depuis l'hôpital de Juba où il est soigné. Beaucoup de gens ont été touchés par balle, beaucoup de gens sont morts, a-t-il ajouté.
L'homme est parvenu à s'enfuir. Une enquête est en cours, a précisé le ministre adjoint de l'Information, Paul Akol Kordit.
C'est très regrettable et le gouvernement condamne cet acte dans les termes les plus forts et nous nous engageons à faire tout notre possible pour protéger notre peuple et mettre derrière les barreaux ces gens qui tuent des innocents sans aucune raison, a-t-il ajouté.
L'insécurité dans la capitale sud-soudanaise s'est détériorée depuis le début de la guerre civile il y a trois ans, avec la présence de milices armées et de gangs criminels.
Juba a été le théâtre de violents affrontements début juillet entre les forces du président Salva Kiir et celles du chef rebelle Riek Machar, qui ont fait des centaines de morts. Les violences se poursuivent depuis dans plusieurs régions du pays.