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"Il faut mettre fin à cette guerre maintenant avec un cessez-le-feu", déclare Emmanuel Macron

Lundi 11 Août 2025

Emmanuel Macron
Emmanuel Macron

Le président de la République Emmanuel Macron appelle au cessez-le-feu à Gaza. Pour empêcher "un désastre annoncé d'une gravité sans précédent et une fuite en avant dans la guerre permanente".

 

"Il faut mettre fin à cette guerre maintenant avec un cessez-le-feu permanent", a lâché le président de la République au micro de BFMTV, lundi 11 août. Une réponse aux propos du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui annonçait quelques jours plus tôt son plan pour prendre le contrôle de Gaza.

 

"L'annonce faite par le cabinet israélien d'une expansion de son opération à Gaza ville et aux camps de Mawasi et d'une réoccupation par Israël constitue un désastre annoncé d'une gravité sans précédent et une fuite en avant dans la guerre permanente, a poursuivi le président de la République, qui a annoncé la reconnaissance d'un Etat palestinien dans les semaines à venir. Les otages israéliens et les populations de Gaza vont continuer d'être les premières victimes de cette stratégie."

 

"La seule voie crédible pour sortir d'une situation inacceptable"

 

Pour permettre ce cessez-le-feu, Emmanuel Macron a alors parlé d'"une mission de stabilisation sous mandat de l’ONU" pour "protéger les populations civiles et apporter son soutien à une gouvernance palestinienne". Laquelle conduira à désarmer et démilitariser le Hamas. Il a également rappelé que "la France veut agir pour la sécurité d'Israël, la libération des otages, la reprise des actions humanitaires et le soutien aux populations palestiniennes".

 

Le chef de l'Etat appelle ainsi le Conseil de sécurité de l'ONU à "travailler pour mettre en place cette mission [de stabilisation] et la doter d’un mandat". "J'ai demandé à mes équipes d'y travailler sans tarder avec nos partenaires", explique-t-il encore à BFMTV. Ajoutant qu'elle est "la seule voie crédible pour sortir d'une situation inacceptable pour les familles d'otages comme pour les Gazaouis". [6Medias]

 

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