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Gouvernement de Gaza : le bilan des victimes s’est alourdi à 11 500 tués dont 4710 enfants et 3160 femmes

Mercredi 15 Novembre 2023

Le bureau des médias du gouvernement à Gaza a annoncé, ce mercredi, que le bilan des victimes des frappes israéliennes contre la bande de Gaza, depuis le 7 octobre, s'est alourdi à 11 500 tués, dont 4 710 enfants et 3 160 femmes.

 

Le bureau a déclaré par voie de communiqué sur la plateforme Telegram que "Le bilan des martyrs a atteint les 11 500, dont 4 710 enfants et 3 160 femmes. Le nombre de martyrs parmi le personnel médical a atteint les 200".

 

Selon la même source, "22 membres de la défense civile et 51 journalistes sont tombés en martyrs, alors que le bilan des blessés a atteint les 29 800, dont environ 70 % sont des femmes et des enfants".

 

Le dernier bilan annoncé par le bureau des médias, dans la soirée du mardi, faisait état de "11 320 tués, dont 4 650 enfants et 3 145 femmes".

 

"Le nombre de sièges du gouvernement détruits a atteint les 95 bâtiments, 255 écoles, dont 63 sont hors-service, alors que le nombre de mosquées complètement détruites a atteint les 74, et 162 mosquées partiellement détruites, en plus du ciblage de 3 églises" a ajouté le communiqué palestinien.

 

Concernant le nombre d’hôpitaux ciblés, le bureau des médias a déclaré que "Dans le contexte du ciblage spécifique des hôpitaux par l’armée d’occupation israélienne, 25 hôpitaux et 52 centres de soins sont hors-service, et l’occupation a également ciblé 55 ambulances".

 

Le communiqué a également indiqué que "les soldats de l'armée d'occupation israélienne ont tabassé de nombreux malades, blessés et déplacés, ainsi que plusieurs membres du personnel médical et infirmier à l'intérieur du complexe hospitalier Al-Shifa, les ont forcés à se déshabiller et les ont humiliés".

 

À l'aube de ce mercredi, l'armée israélienne a pris d'assaut le complexe hospitalier Al-Shifa, à l'ouest de la ville de Gaza, après l'avoir assiégé durant des jours. Les bâtiments abritent des civils déplacés à la suite des bombardements israéliens intensifs qui se poursuivent dans la zone.

 

Le bureau des médias gouvernementaux de Gaza a tenu "l'occupation israélienne et la communauté internationale, en particulier les États-Unis, pour entièrement responsables des crimes de guerre systématiques commis par l'armée d'occupation contre les hôpitaux", et a exigé "l'ouverture immédiate du poste-frontière de Rafah et l'entrée des aides humanitaires".

 

Dans un autre communiqué, le bureau des médias a mis en garde contre "les conséquences de l'interruption des communications et de l'Internet dans la bande de Gaza, demain jeudi, qui contribue à dissimuler complètement tous les crimes de guerre, commis 24 heures sur 24, par l'armée d'occupation contre les hôpitaux et les refuges et contre les 2,3 millions de personnes dans la bande de Gaza".

 

Le ministère palestinien des Communications et des Technologies de l'information a annoncé dans la journée du dimanche dernier que les services de communication dans la bande de Gaza seraient "complètement" interrompus à partir de jeudi prochain, à cause de la pénurie de carburant.

 

Pour la 40e journée consécutive, l’armée israélienne mène une guerre dévastatrice contre Gaza, ciblant les quartiers résidentiels et les hôpitaux, parallèlement à une offensive terrestre dans certaines parties de la bande de Gaza, qui a débuté vers la fin octobre dernier, engageant des affrontements violents contre des combattants palestiniens. [AA]

 
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