Dans une lettre adressée mardi 26 août à Benyamin Nétanyahou, Emmanuel Macron rejette les "accusations d'inaction" du Premier ministre israélien concernant l'antisémitisme, qui "offensent la France toute entière". Il appelle solennellement le chef du gouvernement de l'Etat hébreu "à sortir de la fuite en avant meurtrière et illégale d’une guerre permanente à Gaza qui expose votre pays à l’indignité et votre peuple à une impasse, à cesser l’illégale et injustifiable recolonisation de la Cisjordanie et à saisir la main tendue des partenaires internationaux disposés à travailler à un avenir de paix, de sécurité et de prospérité pour Israël et la région", publiée dans son intégralité par Le Monde. Suivez notre direct.
L'aide qui entre reste "une goutte d'eau dans l'océan", selon le chef du Programme alimentaire mondial.
L'aide humanitaire que les autorités d'Israël laissent entrer dans Gaza ravagée par la guerre reste "une goutte d'eau dans l'océan", a déploré le chef du Programme alimentaire mondial, Carl Skau, mardi 26 août auprès de l'AFP. Concédant une "légère hausse" depuis l'assouplissement décidé par le gouvernement israélien, il estime qu'"il faudrait un niveau d'aide totalement différent pour pouvoir enrayer la marche vers la famine", "au regard des quelque 2,1 millions de personnes que nous soutenons". Suivez notre direct.
Des manifestants réclament la fin du conflit et la libération des otages.
Plusieurs centaines de personnes ont bloqué la circulation aux abords de Tel-Aviv (Israël), mardi, afin de réclamer la fin de la guerre dans la bande de Gaza et la libération des otages retenus par le Hamas, en amont d'une réunion du cabinet de sécurité attendue dans la soirée. D'autres manifestants se sont rassemblés près d'une antenne locale de l'ambassade américaine, ainsi que devant les domiciles de plusieurs ministres à travers le pays, d'après un journaliste de l'AFP et les médias israéliens.
"La pression doit s'accentuer sur le gouvernement israélien."
"La France considère que la pression doit s'accentuer sur le gouvernement israélien", a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, mardi sur RTL. Le chef de la diplomatie a ajouté qu’il proposerait dans les prochains jours à ses homologues que "des mesures soient prises à l'encontre des intérêts israéliens, tant que les demandes que nous avons formulées ne seront pas respectées".
Nouvelles frappes meurtrières.
Ces déclarations interviennent au lendemain de nouvelles frappes meurtrières dans l'enclave palestinienne, dévastée par près de deux ans de bombardements israéliens qui déciment la population gazaouie et détruit toutes les infrastructures civiles de l’enclave palestinienne. Vingt personnes, dont cinq journalistes, sont mortes lundi dans des frappes sur l'hôpital Nasser de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza. Selon le porte-parole de la défense civile de la bande de Gaza, Mahmoud Bassal, l'hôpital a été frappé à deux reprises par l'armée israélienne, d'abord par un drone explosif, puis par un bombardement aérien alors que les blessés étaient évacués.
Le Qatar dit toujours "attendre" la réponse israélienne à la proposition de trêve à Gaza.
"Nous attendons toujours une réponse. Et les déclarations que nous entendons actuellement ne nous rendent pas confiants sur le fait que, s'il y avait un engagement, celui-ci serait positif", a affirmé, mardi, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères qatari, lors d'une conférence de presse à Doha. Le Hamas a dit la semaine dernière avoir accepté une nouvelle proposition de trêve des médiateurs (Egypte, Qatar et Etats-Unis). [Avec franceinfo]
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