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"Femmes de réconfort" : retour de l'ambassadeur du Japon à Séoul

Lundi 3 Avril 2017

TOKYO (Reuters) - Le Japon a annoncé lundi qu'il renvoyait son ambassadeur en Corée du Sud, trois mois après l'avoir rappelé pour protester contre une statue commémorant les "femmes de réconfort", les Coréennes contraintes de se prostituer dans des maisons closes militaires japonaises pendant la Seconde Guerre mondiale.
 
Les deux pays ont décidé en 2015 que la question des "femmes de réconfort" serait définitivement résolue si toutes les conditions d'un accord conclu entre eux - excuses du Japon et fonds d'aide aux victimes - étaient réunies.
 
Or, pour expliquer le rappel de son ambassadeur en janvier, le Japon avait indiqué qu'à ses yeux, la statue érigée à Busan, dans le sud de la péninsule et qui représente une jeune femme assise sur une chaise pieds nus, représentait une violation de l'accord.
 
L'ambassadeur du Japon, Yasumasa Nagamine, sera de retour en Corée du Sud mardi, a précisé le ministre japonais des Affaires étrangères, Fumio Kishida.
 
Il est nécessaire qu'un ambassadeur soit sur place, a ajouté le ministre, pour transmettre des informations sur la situation en Corée du Sud, qui vit une période difficile, alors que l'ex-présidente Park Geun-hye a été destituée et arrêtée.
 
Il s'agit également de maintenir des liens étroits entre les deux pays, face au programme nucléaire de la Corée du Nord.
 
"Femmes de réconfort" est l'euphémisme employé au Japon pour évoquer le sort des femmes de toute l'Asie réduites à la prostitution pour l'armée impériale japonaise, notamment durant la Seconde Guerre mondiale.
 
Les associations en Corée du Sud estiment le nombre de victimes coréennes à 200.000.
 
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