En Éthiopie, le Premier ministre Abiy Ahmed a reconnu après des mois de dénégations la participation de l'armée érythréenne aux combats dans le Tigré contre le TPLF. Aujourd'hui, le voile commence à se lever sur la réalité vécue par les soldats d'Asmara, dont des mineurs, envoyés se battre en Éthiopie. À l'image de l'histoire de Rodanim, un lycéen enrôlé de force et aujourd'hui prisonnier de la rébellion tigréenne.
C'est avec stupéfaction que Rozit Yemane a retrouvé la trace de son petit frère. Elle regardait les informations de Dimtsi Weyane, la télévision du TPLF, le 23 mars, quand la présentatrice du journal a nommé Rodanim Yemane parmi les prisonniers de guerre érythréens capturés dans les combats. Depuis son exil suédois, elle raconte aujourd'hui l'histoire du cadet de sa famille: Rodanim venait de fêter ses 16 ans, au mois de novembre ; il était encore lycéen, en quatrième. Le 15 décembre dernier, il a été enrôlé de force par l'armée devant chez lui dans son quartier d'Asmara, au cours d'une « giffa », ces rafles de conscrits régulièrement organisés par le régime érythréen. (RFI)
C'est avec stupéfaction que Rozit Yemane a retrouvé la trace de son petit frère. Elle regardait les informations de Dimtsi Weyane, la télévision du TPLF, le 23 mars, quand la présentatrice du journal a nommé Rodanim Yemane parmi les prisonniers de guerre érythréens capturés dans les combats. Depuis son exil suédois, elle raconte aujourd'hui l'histoire du cadet de sa famille: Rodanim venait de fêter ses 16 ans, au mois de novembre ; il était encore lycéen, en quatrième. Le 15 décembre dernier, il a été enrôlé de force par l'armée devant chez lui dans son quartier d'Asmara, au cours d'une « giffa », ces rafles de conscrits régulièrement organisés par le régime érythréen. (RFI)






FRANCE


