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« Dialogue » - TAS condamne un procédé destiné á « parachever le coup d’Etat constitutionnel »

Vendredi 23 Février 2024

Le candidat Thierno Alassane Sall
Le candidat Thierno Alassane Sall

Le candidat Thierno Alassane Sall va saisir le Conseil constitutionnel d’une requête pour « constater et remédier à la carence du président de la République » pour son refus de fixer la date de l’élection présidentielle. Selon le parlementaire, Macky Sall viole la « décision no 1/C/2024 du 15 février 2024 » lui enjoignant d’organiser ‘’dans les meilleurs délais’’ le scrutin qui devait avoir lieu ce dimanche 25 février. A ce propos, TAS considère le « dealogue » annoncé par le chef de l’Etat comme un parachèvement du « coup d'État constitutionnel qui se déroule depuis le 3 février 2024. » 

 

Intervenant sur ses plateformes des réseaux sociaux après l’interview du président de la République avec deux médias gouvernementaux et deux autres privés, Thierno Alassane Sall dénonce la tenue de ces rencontres de lundi et mardi prochains suscitées par le chef de l’Etat pour trouver « un consensus » autour d’une date pour la tenue de la presidentielle. 

 

L’objectif de Macky Sall est d’organiser la mésentente » entre ceux qui vont dialoguer pour arriver à « une absence de consensus » sur la date de l’élection présidentielle, explique Thierno Alassane Sall. Une situation dont il profiterait pour  « imposer ses desiderata » que sont la manipulation de la liste des candidats déjà établie par le Conseil constitutionnel et la prorogation de son mandat « par une interprétation abusive de l’article 36-2 de la Constitution ». Ce stratagème lui permettrait ensuite de rester en place jusqu’á la passation de pouvoir avec son successeur.    

 

Par ailleurs, Thierno Alassane Sall note qu’avec son projet d’amnistie le président Macky Sall se soucie d’abord de lui-même et de sa famille, de son avenir et de la sécurité judiciaire de ses proches après le 2 avril 2024. Il rappelle que le chef de l’Etat a fait incarcérer « sans états d’âme » et durant plusieurs années plusieurs centaines de personnes dont il se plait à faire libérer certaines depuis la semaine dernière.  

 

Aujourd’hui, poursuit l’ancien ministre du Pétrole,  Macky Sall est juste « pleinement conscient des dossiers sensibles qui l’attendent, notamment ceux liés au pétrole et aux fonds Covid ». C’est pourquoi « dealer avec  lui pour reporter les élections et amnistier à grande échelle serait trahir le sacrifice des jeunes morts pour s’être opposés au report de l’élection », avertit Thierno Alassane Sall. [IMPACT.SN] 

 
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1.Posté par Me François JURAIN le 23/02/2024 18:01
La ficelle est trop grosse pour être avalée, même par ceux que Macky SALL considère comme des "moins que rien".

De même que le dernier dialogue devait servir à mettre sur orbite le voyou de la république Karim WADE, allié de Macky SALL dans l'oeuvre destructrice du pays, et ce que pensait Macky SALL, être une pièce maitresse pour remporter cette sélection, ce dialogue-ci a pour but de faire voter une loi d'amnistie pour couvrir les exactions tant de sa famille directe, que de ses amis!

Seul problème, ça ne marche pas, ça ne marche plus! Il appartiendra au futur président élu, de faire voter -ou pas- une loi d'amnistie, devenue par ailleurs superfétatoire,puisque tous les otages seront libérés, et qu'il appartiendra aux responsables et aux assassins de rendre des comptes, devant une justice libre et indépendante, car tous les magistrats, loin de là, sont des gens honnêtes et respectueux du serment qu'ils ont prêté pour en arriver là où ils sont. Ceux qui n'ont pas fauté seront promus, les autres seront écartés d'une institution dont ils n'ont rien à faire. C'est aussi simple que cela! Mais traditionnellement, la loi d'amnistie est du ressort de l'entrant, pas du sortant!!!

ATTENTION à la gendarmerie, aux FDS, et autres nervis du pouvoir, qui semblent n'avoir pas dit leur dernier mot!
Me Francois JURAIN

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