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Députés, TER, Gambie, Palestine : Le MRDS délivre ses positions

Dimanche 29 Janvier 2017

« Le samedi 07 janvier 2017, s’est tenue à Rufisque, une réunion du Bureau exécutif national (BEN) du MRDS, sous la présidence de son Secrétaire général Dr Mohamed SALL. A cette occasion le BEN s’est prononcé sur l’actualité nationale et internationale, notamment  sur l’augmentation du nombre de députés, le projet du Train express régional (TER), la crise en Gambie et la question Palestinienne. 
 
A propos de l’augmentation du nombre de députés qui passe de 150 à 165 (15 députés supplémentaires représentants les sénégalais de la diaspora), le MRDS juge inappropriée cette mesure pour deux raisons. D’abord, il se trouve que le nombre actuel des députés est largement suffisant pour représenter les sénégalais d’ici et d’ailleurs. Ensuite, si le gouvernement du Sénégal avait suffisamment d’écoute à l’endroit de nos braves compatriotes de la diaspora, une telle mesure n’aurait pas été nécessaire; c’est là donc un aveu d’échec.
 
Maintenant que la décision est prise, il faudrait que l’on nous dise, dans quelles conditions ces futurs députés, basés à l’extérieur du pays, vont exercer leurs missions (leurs déplacements pour assister, physiquement, aux différentes séances de travail de l’Assemblée nationale, entre autres).  Le MRDS considère que, notre pays a trop souffert de la logique de la politique politicienne, qui amène ces autorités du moment, au mépris de la sobriété, des vertus et la stabilité, à prendre des décisions majeures, sans consensus, ni même concertation. De telles décisions peuvent être  remises en cause et balayées à la première occasion.
 
Train express régional : Inopportun et impertinent
A propos du TER, le MRDS désapprouve le projet ainsi que le choix de l’entreprise française ALSTOM. En effet dans un contexte marqué par l’extrême pauvreté et la misère qui sévissent dans nos villes et villages, le MRDS trouve inopportun et impertinent d’investir plus de 500 milliards dans un tel projet et dans la région de Dakar, qui bénéficie déjà d’une autoroute à péage permettant de joindre l’AIBD en moins de 45 minutes. Les priorités sont ailleurs; elles sont dans le renforcement des moyens pour réduire les souffrances des populations, en accélérant, davantage, l’électrification de nos localités, la construction d’infrastructures sanitaires à l’intérieur du pays, de pistes de production, l’accès à l’eau potable, le renforcement de l’agriculture, etc. 
 
En outre, au moment où l’on prône la décentralisation avec des pôles régionaux viables, le MRDS trouve incohérent de vouloir investir davantage à Dakar et favoriser ainsi, plus de concentration dans la capitale. La décentralisation doit être accompagnée par la déconcentration.
 
A cette impertinence, vient s’ajouter le choix d’ALSTOM, encore une entreprise française, que rien ne justifie du point de vue des procédures de marchés, celle-ci n’étant pas « le moins disant » ; encore moins sous l’angle de l’intérêt exclusif du Sénégal,  avec le coût exagéré.  Il s’y ajoute que, cette présence vient renforcer la dépendance économique de notre pays vis-à-vis de l’ancienne métropole, une bonne partie de notre économie se retrouve déjà entre ses mains (le contrôle de « notre » monnaie, de larges secteurs de notre économie nationale et les APE signés, … ). Le Maodo, Mamadou DIA, aurait eu mal, lui qui disait : «  … notre indépendance, ne sera une véritable indépendance que lorsque cessera notre dépendance économique. »
 
Sur la crise en Gambie, le MRDS condamne l’attitude du Président Yaya Diamé. Toutefois il préconise une solution pacifique ; les Gambiens ont besoin de paix, de même que la Casamance.
 
Concernant la question palestinienne, le MRDS félicite l’Etat du Sénégal de l’initiative courageuse qu’il a prise et qui a abouti à la Résolution 2334 du Conseil de sécurité de l’ONU, demandant l’arrêt des colonies à l’Etat d’Israël. Dans cette posture le gouvernement est resté en phase avec son peuple qui a toujours été aux côtés du peuple palestinien injustement meurtri. Le MRDS demande à l’Etat du Sénégal, en collaboration avec l’OCI et tous les pays épris de justice, de donner un sens à cette énième Résolution, en la faisant appliquer, cette fois-ci."
 
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