Jerome Valcke (g.) et Nasser el-Khelaifi
Novembre 2014. Le Français Jérôme Valcke, alors numéro 2 de la Fifa, écrit à Nasser al-Khelaïfi au sujet des travaux de rénovation de la Villa Bianca, que le président qatari du PSG est soupçonné d’avoir mise à sa disposition en Sardaigne : « La facture n’a toujours pas été payée. Pourrais-tu t’en occuper d’urgence ? » « Oui patron », répond Nasser al-Khelaïfi.
Cet échange fait partie d’un ensemble de SMS découverts lors de l’enquête menée depuis 2017 par le parquet fédéral suisse, qui a mis en examen les deux hommes pour « corruption privée ». Les procureurs du Ministère public de la Confédération (MPC) soupçonnent Nasser al-Khelaïfi, patron du PSG et de la chaîne BeIN Sports, d’avoir acheté l’influence du secrétaire général de la Fifa avec la Villa Bianca, une sublime demeure à 5 millions d’euros à Porto Cervo (le Saint-Tropez italien), « en lien » avec l’achat par BeIN à la Fifa de droits télé des Mondiaux 2026 et 2030 pour la somme record de 480 millions de dollars.
Les deux mis en examen, qui ont été à nouveau interrogés le mois dernier par les enquêteurs suisses, affirment n’avoir commis aucun délit : Nasser al-Khelaïfi n’a été propriétaire de la villa que pendant quelques jours, avant de la transférer à l’un de ses proches, Abdelkader Bessedik, lequel affirme avoir remboursé le prêt de 5 millions d’euros. Les protagonistes affirment que le fait que Jérôme Valcke (par ailleurs banni pour dix ans de la Fifa en 2016 dans une autre affaire) ait loué la villa dans la foulée est une pure coïncidence.
(Lire la suite sur : https://www.mediapart.fr/journal/international/310120/corruption-la-fifa-les-textos-qui-compromettent-nasser-al-khelaifi)
Cet échange fait partie d’un ensemble de SMS découverts lors de l’enquête menée depuis 2017 par le parquet fédéral suisse, qui a mis en examen les deux hommes pour « corruption privée ». Les procureurs du Ministère public de la Confédération (MPC) soupçonnent Nasser al-Khelaïfi, patron du PSG et de la chaîne BeIN Sports, d’avoir acheté l’influence du secrétaire général de la Fifa avec la Villa Bianca, une sublime demeure à 5 millions d’euros à Porto Cervo (le Saint-Tropez italien), « en lien » avec l’achat par BeIN à la Fifa de droits télé des Mondiaux 2026 et 2030 pour la somme record de 480 millions de dollars.
Les deux mis en examen, qui ont été à nouveau interrogés le mois dernier par les enquêteurs suisses, affirment n’avoir commis aucun délit : Nasser al-Khelaïfi n’a été propriétaire de la villa que pendant quelques jours, avant de la transférer à l’un de ses proches, Abdelkader Bessedik, lequel affirme avoir remboursé le prêt de 5 millions d’euros. Les protagonistes affirment que le fait que Jérôme Valcke (par ailleurs banni pour dix ans de la Fifa en 2016 dans une autre affaire) ait loué la villa dans la foulée est une pure coïncidence.
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