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Christophe Deloire, secrétaire général de RSF, demande à Macky Sall de fermer « la parenthèse » Pape Alé Niang

Jeudi 1 Décembre 2022

Christophe Deloire (à droite) avec Diatou Cissé Coulibaly et Sadibou Marong
Christophe Deloire (à droite) avec Diatou Cissé Coulibaly et Sadibou Marong
Christophe Deloire, secrétaire général de Reporters sans frontières (RSF) demande au président sénégalais Macky Sall de faire libérer le journaliste Pape Alé Niang, détenu depuis le 9 novembre à la prison de Sébikhotane pour des délits de presse. Il a appelé le chef de l’Etat sénégalais à respecter son engagement à ne jamais permettre l’emprisonnement de journaliste dans l’exercice de ses fonctions. Cette promesse avait été faite à RSF en septembre 2019 à New York  lors du lancement du Partenariat pour l’Information et la Démocratie, une initiative visant à pousser les Etats à signer une charte de principes et d’objectifs promouvant l’accès à une information fiable.
 
Présent à Dakar pour le démarrage des activités du Bureau Afrique Subsaharienne de RSF, Christophe Deloire a reconnu l’importance du Sénégal en termes de liberté de presse en Afrique. A cet effet, il a souhaité que le président Sall fasse de l’affaire Pape Alé Niang « une parenthèse » à fermer au plus vite afin que le directeur du site Dakarmatin recouvre la liberté dans les plus brefs délais.
 
Ce jeudi, le secrétaire général de Reporters Sans Frontières rendra visite à Pape Alé Niang à la prison de Sébikhotane. Il sera accompagné d’une forte délégation de journalistes dont des membres de la Coordination des associations de presse (CAP) et du Collectif pour la libération de Pape Alé Niang. Il fera une déclaration sur place après entrevue avec notre confrère.
 
Reporters Sans Frontières a rassemblé cette semaine dans la capitale sénégalaise près d’une quarantaine de ses correspondants. Ceux-ci, sous la direction de Sadibou Marong, vont couvrir désormais tout le continent africain en dehors des pays d’Afrique du Nord.

La journaliste Diatou Cissé Coulibaly, syndicaliste et ex secrétaire générale du Synpics, a brossé l'état préoccupant d'une presse désormais sous la menace de plusieurs "écosystèmes" concurrents aux professionnels de l'information et installés sur internet et sur les réseaux sociaux. "Nous nous en sommes accommodés", a-t-elle déploré. "Mais nous sommes obligés de revenir sur nos pas, c'est-à-dire aux principes fondamentaux du journalisme que sont la vérité, la sacralité des faits, l'éthique et la déontologie, etc."
 
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