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Charlottesville : Tim Cook prend parti contre Donald Trump

Jeudi 17 Août 2017

C'est au tour de Tim Cook de prendre position contre l'amalgame entre suprémacistes blancs et militants antiracistes établi par Donald Trump. Le président américain a été très critiqué ces dernières heures, pour ne pas avoir pris clairement position, après les violences survenues au cours du week-end lors d'un rassemblement de l'extrême droite américaine à Charlottesville, en Virginie.
 
"Je suis en désaccord avec le président et d'autres qui pensent qu'il y a une équivalence morale entre suprémacistes blancs et nazis et ceux qui s'opposent à eux en défendant les droits de l'homme. Mettre les deux sur le même plan va à l'encontre de nos idéaux en tant qu'Américains", a écrit Tim Cook à ses employés tard mercredi soir, dans un courrier révélé par le site Recode.
 
Un millions de dollars de dons
 
Dans sa lettre, Tim Cook annonce qu'Apple va faire un don d'un million de dollars à deux organisations de défense des droits civiques, le Southern Poverty Law Center et l'Anti-Defamation League. "Quelles que soient nos idées politiques, nous devons tous être unis sur ce point : nous sommes tous égaux. En tant que société, à travers nos actions, nos produits et notre parole publique, nous ferons toujours en sorte que tout le monde soit traité sur un pied d'égalité et avec respect", explique-t-il.
 
Plusieurs géants de l’Internet ont décidé de se mobiliser contre les suprémacistes blancs et autres groupes fascistes ces dernières heures. Les réseaux sociaux Twitter et LinkedIn, le serveur musical Spotify et le spécialiste de la sécurité en ligne CloudFare ont interrompu mercredi leurs services aux groupes jugés haineux ou supprimé leurs contenus.
 
Des propos ambigus
 
Plusieurs grands patrons qui avaient accepté de conseiller Donald Trump sur sa politique industrielle et économique ont également décidé de ne plus participer à ces commissions consultatives, ce qui a poussé le président américain à dissoudre deux d'entre elles.
 
Après avoir condamné dans une courte allocution lundi à la Maison blanche le racisme, le Ku Klux Klan, les néonazis et les suprémacistes blancs, Donald Trump a en effet de nouveau renvoyé dos à dos les extrémistes de droite et de gauche au cours d'une conférence de presse houleuse mardi soir à la Trump Tower de New York, reprenant ses déclarations déjà contestées du week-end où il avait condamné les violences provenant "de nombreuses parties".
 
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