Le président brésilien s’est rendu lundi à Brasilia après la reprise en main des lieux de pouvoir par les forces de l’ordre. Dimanche, des centaines de partisans de l’ex-président d’extrême droite, Jair Bolsaro, avaient envahi le palais présidentiel, la Cour Suprême et le Congrès.
Après le chaos, vient l’heure de désigner les coupables.
Le président du Brésil, Lula, a fustigé sur Twitter lundi 9 janvier la gestion de la police fédérale, accusée d’avoir été complaisante avec les centaines de partisans de l’ancien président d’extrême droite, Jair Bolsonaro, dimanche, qui ont envahi les principaux lieux de pouvoir brésiliens rapporte BFM TV.
A Sao Paulo au moment des émeutes, Lula a constaté lundi les dégâts infligés au palais présidentiel, au Congrès et à la Cour Suprême. L’ancien syndicaliste s’en est pris aux « responsables de la sécurité du district fédéral, qui ne l’a pas assurée », tout en dénonçant « l’incompétence » et la « mauvaise foi » des forces de sécurité de Brasilia.
Le gouverneur de Brasilia suspendu
Prompt à infliger des premières sanctions, Lula a décidé de suspendre de ses fonctions le gouverneur de Brasilia, Ibaneis Rocha, proche de Bolsonaro, pendant trois mois. Une enquête sera ouverte pour juger de sa potentielle responsabilité, a annoncé le ministre de la Justice Flavio Dino. Mais c'est également celle des forces de l’ordre interroge.
Les premières vidéos relayées sur les réseaux sociaux interrogent sur l’action des policiers de la capitale au moment de l’assaut. Certains membres sont ainsi filmés en train de poser sur des selfies avec des émeutiers ou de prendre des photos.
La presse brésilienne a également affiché des images de la police fédérale escortant les manifestants jusqu’à la place des Trois Pouvoirs, symboles des trois palais formant le pouvoir exécutif, législatif et judiciaire. Selon le quotidien Globo, cité par BFM TV, 4000 personnes se seraient rassemblées samedi devant le quartier général de l’Armée. (AFP)
Après le chaos, vient l’heure de désigner les coupables.
Le président du Brésil, Lula, a fustigé sur Twitter lundi 9 janvier la gestion de la police fédérale, accusée d’avoir été complaisante avec les centaines de partisans de l’ancien président d’extrême droite, Jair Bolsonaro, dimanche, qui ont envahi les principaux lieux de pouvoir brésiliens rapporte BFM TV.
A Sao Paulo au moment des émeutes, Lula a constaté lundi les dégâts infligés au palais présidentiel, au Congrès et à la Cour Suprême. L’ancien syndicaliste s’en est pris aux « responsables de la sécurité du district fédéral, qui ne l’a pas assurée », tout en dénonçant « l’incompétence » et la « mauvaise foi » des forces de sécurité de Brasilia.
Le gouverneur de Brasilia suspendu
Prompt à infliger des premières sanctions, Lula a décidé de suspendre de ses fonctions le gouverneur de Brasilia, Ibaneis Rocha, proche de Bolsonaro, pendant trois mois. Une enquête sera ouverte pour juger de sa potentielle responsabilité, a annoncé le ministre de la Justice Flavio Dino. Mais c'est également celle des forces de l’ordre interroge.
Les premières vidéos relayées sur les réseaux sociaux interrogent sur l’action des policiers de la capitale au moment de l’assaut. Certains membres sont ainsi filmés en train de poser sur des selfies avec des émeutiers ou de prendre des photos.
La presse brésilienne a également affiché des images de la police fédérale escortant les manifestants jusqu’à la place des Trois Pouvoirs, symboles des trois palais formant le pouvoir exécutif, législatif et judiciaire. Selon le quotidien Globo, cité par BFM TV, 4000 personnes se seraient rassemblées samedi devant le quartier général de l’Armée. (AFP)
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