Le Togo, petit pays d’Afrique de l’Ouest aux 9 millions d’habitants, organisera samedi 15 février les premières élections sénatoriales de son histoire, marquant l’avènement de la nouvelle Constitution adoptée en 2024 et toujours vivement critiquée par l’opposition.
Le Sénat sera composé de 61 membres au total, dont 41 seront élus au suffrage indirect par les conseillers régionaux et les conseillers municipaux et 20 autres seront désignés par le président du conseil des ministres. La nouvelle Constitution, adoptée par les députés en avril 2024, abolit l’élection du chef de l’Etat au suffrage universel et institue un régime parlementaire.
Ainsi, la fonction de président de la République sera désormais purement honorifique et l’exercice effectif du pouvoir sera assuré par un président du Conseil qui doit être le chef du parti majoritaire à l’Assemblée nationale...
Cette nouvelle Constitution est critiquée par l’opposition et la société civile qui y voient un moyen pour Faure Gnassingbé de se maintenir indéfiniment au pouvoir, tandis que l’ancienne Constitution ne lui permettait que de briguer un dernier mandat en 2025. [Le Monde avec AFP]







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