ANKARA (Reuters) - Le ministère turc des Affaires étrangères s'en prend mardi à l'Union européenne dans le différend qui oppose Ankara à un certain nombre de pays européens et accuse les Vingt-Huit de pratiquer la démocratie de façon sélective.
Des interventions de ministres turcs pour promouvoir auprès de la diaspora turque la réforme renforçant les pouvoirs du président turc, qui sera soumise à référendum le 16 avril, ont été annulées ces derniers jours dans plusieurs pays européens dont les Pays-Bas, ce qui a provoqué de vives tensions entre ces derniers et Ankara.
La Turquie a annoncé lundi soir une série de mesures de rétorsion visant les Pays-Bas, en vertu desquelles les rencontres bilatérales sont suspendues au niveau des ministres et des hauts dirigeants, et l'ambassadeur néerlandais, actuellement absent de Turquie, est déclaré indésirable.
Dans son communiqué, le ministère turc des Affaires étrangères accuse l'Union européenne de pratiquer les valeurs de la démocratie et les libertés publiques et droits fondamentaux de façon sélective et que ses commentaires appelant au calme ne signifient rien pour Ankara.
Des interventions de ministres turcs pour promouvoir auprès de la diaspora turque la réforme renforçant les pouvoirs du président turc, qui sera soumise à référendum le 16 avril, ont été annulées ces derniers jours dans plusieurs pays européens dont les Pays-Bas, ce qui a provoqué de vives tensions entre ces derniers et Ankara.
La Turquie a annoncé lundi soir une série de mesures de rétorsion visant les Pays-Bas, en vertu desquelles les rencontres bilatérales sont suspendues au niveau des ministres et des hauts dirigeants, et l'ambassadeur néerlandais, actuellement absent de Turquie, est déclaré indésirable.
Dans son communiqué, le ministère turc des Affaires étrangères accuse l'Union européenne de pratiquer les valeurs de la démocratie et les libertés publiques et droits fondamentaux de façon sélective et que ses commentaires appelant au calme ne signifient rien pour Ankara.