Le groupe Volkswagen est le premier constructeur automobile européen. Ces départs ne seront pas contraints, précise franceinfo, vendredi 20 décembre. Ils devraient notamment passer par des départs à la retraite non remplacés.
L’objectif : réduire les coûts, sauver le groupe en crise et redresser sa compétitivité en berne. Volkswagen, premier constructeur automobile européen, va supprimer plus de 35 000 emplois en Allemagne d’ici 2030, explique franceinfo vendredi 20 novembre. Cela représente près d’un tiers de ses effectifs. Ces départs devraient notamment passer par des départs à la retraite non remplacés.
En septembre dernier, le groupe automobile avait provoqué un choc en annonçant préparer un plan d’économies drastiques, rappelle franceinfo. Volkswagen est notamment victime de la concurrence chinoise et de la baisse mondiale du nombre de voitures vendues. Ses modèles à batterie pas assez attractifs freinent aussi la dynamique de son passage à l’électrique.
"Les licenciements économiques sont exclus"
"Nous avons réussi à trouver une solution pour les employés des sites de Volkswagen qui garantit les emplois, préserve la production dans les usines et permet en même temps d'importants investissements futurs", a déclaré Thorsten Gröger, négociateur du syndicat de l'automobile.
"Il n'y aura pas de fermeture d'usine et les licenciements économiques sont exclus", a-t-il également promis.
Ce scénario avait pourtant été considéré par le constructeur. La direction souhaitait au départ supprimer 55 000 emplois, selon les syndicats. Les salariés ont notamment dû accepter de renoncer à un certain nombre de primes. Avec cet accord, Volkswagen entend dégager 4 milliards d’euros d’économies à moyen terme.
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