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Air France-KLM a demandé à l'Etat français plusieurs milliards d'aide d'urgence, rapporte Les Echos

Samedi 11 Avril 2020

 
Le groupe aérien Air France-KLM a demandé à l’Etat français plusieurs milliards d’euros de “cash immédiat” afin de pouvoir répondre aux besoins de trésorerie d’Air France pour les quatre à cinq prochains mois face à la crise provoquée par l’épidémie de coronavirus, rapporte le quotidien français les Echos.
 
Cette injection “de l’Etat français ou d’une de ses émanations” s’ajoute à une autre demande, toujours en cours de négociation, “sur des prêts bancaires garantis par la France et les Pays-Bas, pour un montant total d’environ 6 milliards d’euros (dont 4,1 milliards pour Air France) pour une période de 12 à 18 mois”, précise le quotidien économique.
 
Ces négociations “prennent plus de temps que prévu”, notamment parce qu’Air France-KLM et les banques ne “se satisferaient” pas des 75 % de garantie proposés par l’Etat français pour le prêt à Air France, ajoutent Les Echos.
 
Contacté par Reuters, Air France-KLM s’est refusé à tout commentaire. Bercy n’était de son côté pas joignable dans l’immédiat.
 
Reuters avait révélé le 3 avril dernier la tenue de discussions entre Air France-KLM et des banques pour emprunter plusieurs milliards d’euros sous la forme de crédits garantis par les Etats français et néerlandais, afin de tenter d’affronter une paralysie durable de son activité.
 
Plusieurs sources avaient indiqué que le scénario le plus probable serait celui d’un emprunt pouvant atteindre quatre milliards d’euros garanti par l’Etat français pour Air France combiné à un emprunt de près de deux milliards garanti par l’Etat néerlandais pour KLM.
 
Le groupe a fait état jeudi d’un effondrement de son trafic passagers en mars, avec 3,6 millions de passagers transportés, en recul de 56,6% par rapport à mars 2019.
 
Le ministre de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire a affirmé à plusieurs reprises qu’Air France bénéficierait d’un “soutien massif” de la part de l’Etat, assurant la volonté du gouvernement de “préserver cette compagnie aérienne qui est un fleuron industriel français.” (Reuters)
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