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« Pas de coups tordus pendant les congés » : Philippe Martinez prévient Emmanuel Macron que la CGT « saura y répondre »

Samedi 14 Mai 2022

"On est vigilants et on saura répondre immédiatement à toutes les attaques qui viendront du président de la République ou du futur gouvernement", a mis en garde le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, sur le plateau de Sud Radio ce vendredi 13 mai.

Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez est remonté. Quelques semaines après la réélection d'Emmanuel Macron, au micro de Sud Radio ce vendredi 13 mai, il instaure un rapport de force, assurant notamment que le syndicat "réfléchit" au planning des mobilisations. Une mesure cristallise particulièrement les tensions : la controversée réforme des retraites.
 
Leur inquiétude est d'autant plus vive que le ministre de l'Economie Bruno Le Maire n'a pas exclu d'utiliser l'arme du 49-3 pour faire adopter cette réforme.
 
Ce calendrier des mobilisations "dépendra aussi des décisions, des mesures", a ajouté Philippe Martinez. "En tout cas, je déconseille fortement au président de la République d'essayer de nous faire des 'coups tordus' pendant les congés, parce qu'on saura répondre", a mis en garde le secrétaire général de la CGT.

"En général, comme ils sont courageux, ils passent ce genre de mesures quand une partie de la France n'est pas au travail. On est vigilants et on saura répondre immédiatement à toutes les attaques qui viendront du président de la République ou du futur gouvernement", a-t-il justifié.

"La rue c'est essentiel"

Pour rappel, la CGT est pour un retour à la retraite à 60 ans. Selon Philippe Martinez, Emmanuel Macron doit "retirer cette proposition d'allonger l'âge de la retraite", a-t-il déclaré sur France 2 en avril, faute de quoi "l'état de grâce ne va pas durer très longtemps, il y aura des mobilisations".

Le 1er mai, la CGT avait défilé dans les rues, une semaine après le second tour de la présidentielle. "Les urnes c'est important mais la rue c'est essentiel", avait alors déclaré sur RMC Philippe Martinez, expliquant que le mouvement social "ne peut pas attendre la rentrée" de septembre pour interpeller l'exécutif. (Orange & Média services)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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