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Ingérence électorale en Géorgie - Six chefs contre Donald Trump rejetés par le juge

Mercredi 13 Mars 2024

Le juge chargé de l’affaire pénale d’ingérence électorale en Géorgie a rejeté mercredi certaines des accusations portées contre l’ancien président Donald Trump, mais de nombreux autres chefs d’accusation demeurent.

 

Le juge Scott McAfee, de la Cour supérieure du comté de Fulton, écrit dans une ordonnance que six des chefs d’accusation doivent être annulés, dont trois contre M. Trump, le candidat républicain présumé en vue de l’élection présidentielle de novembre.

 

Mais l’ordonnance laisse les autres accusations intactes – et le juge ajoute que les procureurs pourraient toujours déposer un nouvel acte d’accusation pour les chefs qu’il a rejetés.

 

Les six accusations en question concernent la sollicitation des responsables élus pour qu’ils violent leur serment d’office. Il s’agit notamment des deux accusations liées à l’appel téléphonique que M. Trump a passé au secrétaire d’État de Géorgie, le républicain Brad Raffensperger, le 2 janvier 2021.

 

C’est lors de cet appel, enregistré, que le président d’alors a demandé au responsable électoral de la Géorgie : « Il faut juste trouver 11 780 voix, soit une de plus que ce que nous avons eu ».

 

Dans cette cause criminelle, la poursuite accuse M. Trump et 18 autres personnes d’avoir conspiré pour annuler la défaite électorale du président en 2020 dans l’État de Géorgie face au démocrate Joe Biden. M. Trump a plaidé non coupable.

 

La décision du juge McAfee intervient alors qu’il étudie une requête des accusés visant à ce que la procureure du comté de Fulton, Fani Willis, soit retirée de l’affaire. Les accusés allèguent que Mme Willis était en conflit d’intérêts en raison de sa relation amoureuse avec le procureur spécial Nathan Wade. [ASSOCIATED PRESS]

 
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