Le Professeur Moussa Seydi, responsable de la lutte contre le coronavirus au Sénégal, a échappé de justesse à une agression physique dimanche, révèle L’Observateur dans son édition de lundi.
D’après nos confrères, le chef du Service des maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital Fann de Dakar, assistait à l'enterrement d'un ami au cimetière de Yoff à Dakar lorsqu'un homme en scooter s’est rapproché de lui.
D’après nos confrères, le conducteur du scooter a reproché notamment à l’infectiologue de 56 ans de s’être opposé au rapatriement des dépouilles de Sénégalais morts du coronavirus à l’étranger.
Pour échapper à l’homme, le Pr Seydi a démarré sa voiture mais il a été pris en chasse par le scooter. À un moment donné, selon les médias, le professeur Seydi a failli entrer en collision avec un autre véhicule. L'homme sur le scooter est parti, mais le professeur a donné son numéro de plaque aux autorités.
L'incident de Dakar n'est pas un cas isolé.
Au Kenya, les agents de la riposte contre le coronavirus sont victimes de harcèlement et de stigmatisation, selon la BBC.
Avant même l'apparition du nouveau coronavirus, médecins, infirmiers et auxiliaires subissaient des attaques de la part de membres de la famille des patients ou des tiers qui les blâment souvent pour la mort de leurs proches.
En Algérie, le quotidien El Watan fait état de nombreuses agressions contre le personnel médical depuis 2018.
En 2019, un médecin camerounais, Richard Mouzoko, a été abattu par balle à Butembo, en RDC, alors qu'il tenait une réunion avec d'autres membres du personnel chargé de la lutte contre l'épidémie d'Ebola au nom de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
(Impact avec VOA)
D’après nos confrères, le chef du Service des maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital Fann de Dakar, assistait à l'enterrement d'un ami au cimetière de Yoff à Dakar lorsqu'un homme en scooter s’est rapproché de lui.
D’après nos confrères, le conducteur du scooter a reproché notamment à l’infectiologue de 56 ans de s’être opposé au rapatriement des dépouilles de Sénégalais morts du coronavirus à l’étranger.
Pour échapper à l’homme, le Pr Seydi a démarré sa voiture mais il a été pris en chasse par le scooter. À un moment donné, selon les médias, le professeur Seydi a failli entrer en collision avec un autre véhicule. L'homme sur le scooter est parti, mais le professeur a donné son numéro de plaque aux autorités.
L'incident de Dakar n'est pas un cas isolé.
Au Kenya, les agents de la riposte contre le coronavirus sont victimes de harcèlement et de stigmatisation, selon la BBC.
Avant même l'apparition du nouveau coronavirus, médecins, infirmiers et auxiliaires subissaient des attaques de la part de membres de la famille des patients ou des tiers qui les blâment souvent pour la mort de leurs proches.
En Algérie, le quotidien El Watan fait état de nombreuses agressions contre le personnel médical depuis 2018.
En 2019, un médecin camerounais, Richard Mouzoko, a été abattu par balle à Butembo, en RDC, alors qu'il tenait une réunion avec d'autres membres du personnel chargé de la lutte contre l'épidémie d'Ebola au nom de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
(Impact avec VOA)
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