Le journaliste Pape Alé Niang fera face au juge d’instruction du 2e cabinet Mamadou Seck le vendredi 9 décembre 2022, selon des sources judiciaires confirmées par Me Moussa Sarr, l’un des avocats de notre confrère. En prélude à cette rencontre, le magistrat instructeur du dossier a formulé la demande auprès du médecin personnel de Pape Alé Niang afin que ce dernier mette un terme à sa grève de la faim pour mieux soutenir son audition.
Cette entrevue avec le juge d’instruction était réclamée depuis longtemps par les organisations de la presse car c’est à partir d’elle que les avocats du journaliste pourront introduire une demande de liberté provisoire pour leur client.
Arrêté depuis le 6 novembre 2022 et poursuivi pour des délits de presse que le parquet considère – en partie - comme une atteinte à la défense nationale, Pape Alé Niang est détenu à la prison de Sébikhotane, à 40 km de Dakar, depuis le 9 novembre. Il entame aujourd’hui son 4e jour de grève de la faim pour protester contre sa « séquestration » et son « kidnapping » en tant que journaliste dans l’exercice de ses fonctions.
Depuis un mois, les organisations et syndicats de la presse sénégalaise ont déclenché de nombreuses actions visant à obtenir sa « libération immédiate et inconditionnelle ». C’est l’objectif visé par la marche nationale organisée le 18 novembre dernier à Dakar et dans plusieurs capitales régionales.
La semaine dernière, Christophe Deloire, secrétaire général de Reporters Sans Frontières (RSF) était à Dakar et a rendu visite à Pape Alé Niang à la prison de Sébikhotane. A cette occasion, il avait délivré un puissant plaidoyer en faveur de la libération de notre confrère. Il avait promis de saisir – par des canaux idoines - le président Macky Sall pour lui rappeler son 2e engagement solennel à ne jamais emprisonner un journaliste au Sénégal.
Cette entrevue avec le juge d’instruction était réclamée depuis longtemps par les organisations de la presse car c’est à partir d’elle que les avocats du journaliste pourront introduire une demande de liberté provisoire pour leur client.
Arrêté depuis le 6 novembre 2022 et poursuivi pour des délits de presse que le parquet considère – en partie - comme une atteinte à la défense nationale, Pape Alé Niang est détenu à la prison de Sébikhotane, à 40 km de Dakar, depuis le 9 novembre. Il entame aujourd’hui son 4e jour de grève de la faim pour protester contre sa « séquestration » et son « kidnapping » en tant que journaliste dans l’exercice de ses fonctions.
Depuis un mois, les organisations et syndicats de la presse sénégalaise ont déclenché de nombreuses actions visant à obtenir sa « libération immédiate et inconditionnelle ». C’est l’objectif visé par la marche nationale organisée le 18 novembre dernier à Dakar et dans plusieurs capitales régionales.
La semaine dernière, Christophe Deloire, secrétaire général de Reporters Sans Frontières (RSF) était à Dakar et a rendu visite à Pape Alé Niang à la prison de Sébikhotane. A cette occasion, il avait délivré un puissant plaidoyer en faveur de la libération de notre confrère. Il avait promis de saisir – par des canaux idoines - le président Macky Sall pour lui rappeler son 2e engagement solennel à ne jamais emprisonner un journaliste au Sénégal.
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