Le grand monde présent aux manifestations du 18 novembre 2022 pour la libération de Pape Alé Niang, outre les marques de soutien à l’endroit de notre confrère privé de liberté depuis le 6 novembre, a revu avec plaisir des doyens et doyennes de la presse sénégalaise. L’un d’entre, Mamadou Oumar Ndiaye dit MON, a ainsi raconté certaines des péripéties qui avaient abouti à la libération du journaliste Madiambal Diagne. Le directeur-fondateur du journal Le Quotidien avait été arrêté et inculpé, comme Pape Alé Niang, pour recel de documents administratifs.
« Sur ce dossier, nous avons remué ciel et terre pour faire libérer Madiambal Diagne. A cet effet, nous avons travaillé avec le premier ministre Macky Sall pour voir dans quelle mesure y arriver. C’est ainsi qu’il nous a mis en contact avec le secrétaire général du gouvernement, Me Alioune Badara Cissé (paix à son âme). Avec lui, nous devions voir les modalités juridiques par lesquelles passer pour que Madiambal recouvre la liberté. Cela fut fait par la suite… »
En parallèle, les organisations de presse avaient également une marche mémorable avec l’appui de franges entières de la société dans le but de contraindre « Le Monstre » au recul. C’est cette pression populaire exercée sur le gouvernement par toute la presse sénégalaise, cumulée à des négociations souterraines avec les autorités politiques et judiciaires, qui avaient fini par avoir raison de la volonté de l’Etat de restreindre les libertés d’investigations des journalistes.
De nombreux autres doyens de la presse étaient présents au départ de la marche à l’Ecole normale supérieure et au rassemblement du Jet d’Eau. Saphie Ly, Ibrahima Bakhoum, Ndèye Rokhaya Mbodj, entre autres, ont pris la parole pour exiger la libération de Pape Alé Niang et alerté l’opinion publique sur les menaces qui pèsent sur la liberté des journalistes et techniciens des médias sénégalais.
« Sur ce dossier, nous avons remué ciel et terre pour faire libérer Madiambal Diagne. A cet effet, nous avons travaillé avec le premier ministre Macky Sall pour voir dans quelle mesure y arriver. C’est ainsi qu’il nous a mis en contact avec le secrétaire général du gouvernement, Me Alioune Badara Cissé (paix à son âme). Avec lui, nous devions voir les modalités juridiques par lesquelles passer pour que Madiambal recouvre la liberté. Cela fut fait par la suite… »
En parallèle, les organisations de presse avaient également une marche mémorable avec l’appui de franges entières de la société dans le but de contraindre « Le Monstre » au recul. C’est cette pression populaire exercée sur le gouvernement par toute la presse sénégalaise, cumulée à des négociations souterraines avec les autorités politiques et judiciaires, qui avaient fini par avoir raison de la volonté de l’Etat de restreindre les libertés d’investigations des journalistes.
De nombreux autres doyens de la presse étaient présents au départ de la marche à l’Ecole normale supérieure et au rassemblement du Jet d’Eau. Saphie Ly, Ibrahima Bakhoum, Ndèye Rokhaya Mbodj, entre autres, ont pris la parole pour exiger la libération de Pape Alé Niang et alerté l’opinion publique sur les menaces qui pèsent sur la liberté des journalistes et techniciens des médias sénégalais.
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