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Union africaine – Des divergences persistantes au sujet de la ZLEC

Samedi 18 Février 2023


La Zone de libre-échange continentale africaine (ZLEC) sera un des sujets de discussions du 36e Sommet de l’Union africaine ouverte ce samedi à Addis Abeba. Cet espace commun est censé réunir 1,4 milliard de personnes pour devenir le plus grand marché mondial en terme de population.

Le sommet vise à encourager "l'accélération" de la Zlec, destinée à favoriser le commerce au sein du continent et attirer des investisseurs.
 
Pour l'heure, le commerce intra-africain ne représente que 15% des échanges totaux du continent.
 
Selon la Banque mondiale, d'ici 2035, l'accord permettrait de créer 18 millions d'emplois supplémentaires et "pourrait contribuer à sortir jusqu'à 50 millions de personnes de l'extrême pauvreté". Son PIB combiné s'établit à 3.400 milliards de dollars, selon l'ONU. 
 
Mais des divergences demeurent sur le continent, en particulier sur le calendrier des réductions des droits de douane.
 
Antonio Guterres, secrétaire général des Nations-Unies et présent à Addis Abeba, a estimé que la Zlec "représente une voie véritablement transformatrice vers la création d'emplois et de nouvelles sources de prospérité pour les Africains". 
 
Il a annoncé également que l'ONU débloquerait 250 millions de dollars pour "soutenir certaines des personnes les plus vulnérables" au monde, y compris celles menacées de famine dans la Corne de l'Afrique frappée par la sécheresse.
 
Par ailleurs, Azali Assoumani, président des Comores, petit archipel de l'océan Indien d'environ 850.000 habitants, a pris la présidence tournante de l'UA, à la suite de Macky Sall, le chef de l'Etat sénégalais. 
 
"Notre organisation vient de prouver au monde sa conviction que tous les pays ont les mêmes droits", s'est félicité le chef de l'Etat de 64 ans, qui a plaidé pour une "annulation totale" de la dette africaine.
 
Enfin, le Mali, le Burkina Faso et la Guinée, trois pays dirigés par des militaires issus de coups d'Etat, à la suite desquels ils ont été suspendus de l'UA, ont envoyé des délégations à Addis Abeba pour plaider la levée de ces suspensions. 
 
Vendredi, Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l'UA, a déclaré que le conseil "paix et sécurité" de l'institution se réunirait, à une date non précisée, pour décider d'une éventuelle levée de la suspension de ces trois pays. Samedi, M. Faki a affirmé que "ces sanctions ne semblent pas produire les résultats escomptés". (AFP)
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