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Sam Altman de retour à la tête d'OpenAI, quelques jours après son éviction

Mercredi 22 Novembre 2023

Sam Altman
Sam Altman

Moins d'une semaine après avoir été débarquée d'OpenAI, la star de la Silicon Valley Sam Altman est de retour à la tête de la start-up à l'origine du robot conversationnel ChatGPT, dont la gouvernance sera profondément renouvelée.

 

"Nous avons trouvé un accord de principe pour que Sam revienne chez OpenAI comme PDG" avec des changements dans le conseil d'administration, dont les premiers membres seront Bret Taylor (président), Larry Summers et Adam D'Angelo, a expliqué l'entreprise dans un message posté juste après 22H00 mardi soir en Californie, soit 07H00 mercredi à Paris (06H00 GMT).

 

"Nous travaillons aux détails. Merci pour votre patience pendant ce temps", a ajouté dans ce message la start-up phare de l'intelligence artificielle (IA).

 

Larry Summers, 68 ans, professeur à Harvard, est l'ancien secrétaire du trésor des Etats-Unis, et a été économiste en chef de la Banque mondiale.

 

Figure connue de la Silicon Valley, Adam d'Angelo, 39 ans, est l'un des rescapés du précédent conseil. Il a fondé le site de questions-réponses Quora.

 

En revanche, Ilya Sutskever, tête pensante d'OpenAI, l'entrepreneuse Tasha McCauley et Helen Toner, directrice de la stratégie d'un institut de recherche dans les nouvelles technologies, ne sont pas cités et pourraient avoir été écartés.

 

Réputé très inquiet des avancées de l'IA dont il craint qu'elle ne finisse par poursuivre des buts en contradiction avec ceux de l'humanité, Ilya Sutskever avait affirmé dès lundi "regretter sincèrement (sa) participation dans la décision du conseil d'administration" d'évincer Sam Altman.

 

La mise en ligne de la première version de ChatGPT le 30 novembre 2022 a donné le coup d'envoi à une course à l'IA dite générative, c'est-à-dire capable de créer du contenu (texte, images, sons) sur demande en langage courant.

 

L'IA générative est considérée comme capable de transformer des secteurs entiers de l'économie. Elle suscite l'enthousiasme, mais aussi de fortes inquiétudes quant à son éventuel danger pour la démocratie (désinformation massive) ou l'emploi (professions remplacées), notamment. [AFP]

 
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