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Présidentielle 2024 : Benno Bokk Yaakaar laisse carte blanche au Président Macky Sall

Samedi 24 Décembre 2022

Le Président sénégalais Macky Sall
Le Président sénégalais Macky Sall
Sans surprise, la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) a donné carte blanche au chef de l’Etat Macky Sall pour ce qui est de sa candidature éventuelle à l’élection présidentielle de février 2024. Dans la note publiée à l’issue de son séminaire d’aujourd’hui et intitulée « Résolution pour la défense de la République », BBY dit tenir « au strict respect du libre choix de son leader, le Président Macky Sall, par rapport à l’échéance décisive de la présidentielle de 2024. »

Pour rappel, le président sénégalais est passé du « ni oui ni non » à « c’est ma décision » en ce qui concerne sa candidature à la présidentielle de février 2024, ainsi qu’il l’a exprimée lors d’un entretien récent avec le New York Times à Washington, en marge du dernier  Sommet Etats-Unis – Afrique.
 
Dans l’attente du « oui » ou « non » présidentiel, Benno Bokk Yaakaar « lance un appel pressant à toutes les composantes de la coalition, aux démocrates et républicains de tous bords, aux forces vives de la nation, à tous les Sénégalais de bonne volonté de l’intérieur et de l’extérieur du pays pour que, dans un élan de vaste rassemblement, le candidat désigné le moment venu assure le triomphe de notre camp pour poursuivre dans la sérénité, la paix et la stabilité les vastes réformes devant nous conduire à l’émergence à l’horizon 2035. »
 
Sur le chemin qui reste à parcourir vers cette échéance, Benno Bokk Yaakaar dénonce « l’émergence dans notre espace public de courants politiques de type populiste développant des discours systématiques de violence à travers les médias et les réseaux sociaux avec, au surplus, des alliances avec des groupes dont les idéologies de référence tournent totalement le dos aux valeurs de la République et de l’Etat de droit. » D’où le recours nécessaire « à tous les moyens de droit pour la défense intransigeante de la République, de la démocratie, de l’unité et la cohésion nationale, la paix civile et l’Etat de droit. »
 
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1.Posté par Me François JURAIN le 26/12/2022 13:17
Carte blanche de quoi? Le problème est on ne peut plus simple: "NUL NE PEUT FAIRE PLUS DE DEUX MANDATS CONSECUTIFS" Vous ne trouverez aucun constitutionaliste, de par le monde, (sauf certains corrompus) pour venir vous expliquer le contraire de ce que cette phrase, cet article de la constitution signifie: en 2024, qu'il le veuille ou non, que cela lui fasse plaisir ou non, le Président de l'APR n'a aucun droit, AUCUN DROIT CONSTITUTIONNEL, pour se représenter à l'élection Présidentiel. iL a effectué ses deux mandats, c'est terminé pour lui, et ce d'une manière définitive. Comme ses souteneurs ne savent plus quoi dire, ils essaient de nous servir un motif plus que ridicule: Ah oui, mais il s'agit de deux mandats de cinq ans! et là, le Président de l'APR n'a fait qu'un mandat de cinq ans!!! RIDICULE, un mandat, c'est un mandat, et la durée n'entre pas en ligne de compte. Ou alors, pour le quatrième mandat, il suffira de modifier la constitution et porter la durée du mandat à quatre ans, ou a six ans, et cela peut durer jusqu'au bon vouloir d'un Président qui se voulait roi, alors qu'il ne se rend pas compte qu'il n'est que simple crapeau!
La vérité, et tout le monde la connait, c'est que ce Président funeste, sait ce qu'il a fait, les méfaits qu'il a commis, et le sang qu'il a sur les mains: lui, sa famille, son clan. Pour ce clan mafieux, il est hors de question de lacher le pouvoir, car ils savent ce qui leur arrivera: et ils auront beau crier à la "chasse aux sorcières", il ne s'agira ni plus ni moins que de justice, mais d'une justice libre et indépendantes, où les voyous devront rendre des comptes, et rendre l'argent qu'ils ont volé au peuple sénégalais. Ce sont des criminels, et des criminels de sang, car avec cet argent détourné et volé sans état d'âme, le plateau médical, pour ne parler que de cela, aurait pu être grandement amélioré, et combien de vies auraient pu être sauvées? Alors, il ne faut avoir aucune pitié pour ces malfrats, ces assassins, car ce sont de véritables assassins, qui volent sans état d'âme, l'argent du peuple, pour se bâtir une fortune personnelle dont eux seuls jouiront, ici ou à l'étranger. Ce régime est une honte. La Cour des Comptes vient de révéler qu'un petit pan des malversassions financières, qui se succèdent de jour en jour, et qui ont pris une expansion délirante depuis 2012. Oui, il faut le reconnaitre et le dire, ce Président est un sinistre voyou, qui n'aime qu'à s'entourer de voyous nationaux et internationaux. C'est un véritable scandale, un scandale d'état, un vol organisé de tout un pays par une famille, un clan, qui a fait sienne un pays tout entier.
lLa suite, malheureusement, ne fait pas de doute: ce Président criminel bien évidemment demandera l'avis du Conseil constitutionnel, acquis totalement à la cause Présidentielle, qui dira oui, vous pouvez vous représenter, il se représentera, bidouillera comme il l'a toujours fait les élections, et fera son troisième mandat, totalement illicite, et les vols et détournements en tous genre auront encore de beaux jours devant eux. Ceci est un scandale, un scandale d'état, mais rien n'arrête un dictateur fou, et c'est ce que malheureusement, nous sommes obligés de vivre en ce moment. Cet homme marchera sur des cadavres, mais ira jusqu'au bout de son funeste dessein, à savoir sauver à tout prix, et surtout quel qu'en soit le prix, son immunité, afin que lui même puisse protéger ses petits caporaux qui oeuvrent et travaillent pour lui, car il n'est pas douteux que, tel un clan mafieux, tout remonte au chef. C'est une prévarication fort bien organisée, ou tout les acteurs ont leur pourcentage, et le Parrain la plus grosse part.
Alors, l'année 2023 s'annonce malheureusement faite de larmes et de sang pour le SENEGAL; Cet homme aura réussi ce que ses prédécesseurs avaient toujours réussi à éviter, à savoir une véritable guerre civile, car n'en doutons pas, le peuple va se soulever devant autant de cynisme, d'arrogance, et de mépris. Le problème est sorti du champ politique, pour s'installer dans le champ de la mafia, et il ne s'agit même plus d'un combat politique, entre divers candidats qui peuvent faire valoir leurs arguments en toute liberté, comme cela se passe dans une démocratie établie, non, il s'agit maintenant d'un camp mafieux qui veut continuer de pouvoir voler, détourner, avec toute l'impunité que leur accorde le parrain, gros bénéficiaire de ces exactions, contre un peuple, dont la moitié meurt de faim est se trouve en dessous du seuil de pauvreté. C'est ca malheureusement la réalité. Et les derniers scandales (ou avant dernier, car ici, on est jamais sur le dernier tant ils se succèdent rapidement) concernant les achats camouflés d'armement, en dit long, très long sur les intentions de ce funeste président: les cadavres tomberont, mais le clan mafieux s'imposera. Coute que coute, car pour ces voyous de la république, qui ont été trop loin dans le grand banditisme, il n'y a qu'un seul mot d'ordre: gagner pour survivre.
Triste sort pour un peuple qui ne méritait pas ca. Seule consolation, les tyrans finissent toujours, mal, voir très mal. Et il n'y aura pas d'exception pour celui ci, sa famille, et son clan.
COURAGE ET PATIENCE; LE TEMPS JOUE EN FAVEUR DU PEUPLE.
Me François JURAIN

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