Alors que plusieurs figures historiques du PS comme François Hollande, Bernard Cazeneuve et Jean-Christophe Cambadélis se sont opposées à l'alliance avec le parti de Jean-Luc Mélenchon en vue des élections législatives, l'eurodéputée LFI Manon Aubry ne mâche pas ses mots :"Les éléphants se trompent énormément".
Les échanges étaient tendus lors du Conseil national du PS jeudi 5 mai, partisans et opposants de l'alliance LFI, EELV et PCF pour les législatives se sont une nouvelle fois affrontés. Si l'accord a finalement été adopté, la ligne de fracture au sein de PS a été ravivée.
Certains voient dans cette alliance un reniement du logiciel socialiste, à l'image de l'ex-président François Hollande et de ses anciens Premiers ministres Jean-Marc Ayrault ou Bernard Cazeneuve. Ce dernier a mis à exécution sa menace de quitter le parti.
Une opposition balayée d'un revers de main par l'eurodéputée LFI Manon Aubry. Interrogée sur France 2 vendredi 6 mai, elle s'est dite "satisfaite de voir que le Parti socialiste renoue avec son histoire, avec la bataille pour les grandes conquêtes sociales"."Je me souviens la première fois qu'on a vu le Parti socialiste, il y a une grosse semaine, j'avais le sentiment d'avoir en face de moi un nouveau Parti socialiste, prêt à revenir sur les lois El Khomri, prêt à défendre la retraite à 60 ans, la VIe République, et même à ne pas respecter certaines règles européennes", a dit Manon Aubry.
Pour l'eurodéputée LFI, "Les éléphants se trompent énormément".
A propos d'éventuelles candidatures dissidentes, Manon Aubry a affirmé que "chaque formation politique exclura toute personne qui voudra se présenter sous les couleurs politiques alors qu'il n'a pas été investi par notre nouvelle union populaire".
L'union qui regroupe le PS, La France insoumise (LFI, gauche radicale), les communistes, les écologistes, mais pas le NPA de Philippe Poutou qui a refusé de signer un accord. Une Convention d'investiture de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) doit se tenir samedi à Aubervilliers près de Paris. (AFP)
Les échanges étaient tendus lors du Conseil national du PS jeudi 5 mai, partisans et opposants de l'alliance LFI, EELV et PCF pour les législatives se sont une nouvelle fois affrontés. Si l'accord a finalement été adopté, la ligne de fracture au sein de PS a été ravivée.
Certains voient dans cette alliance un reniement du logiciel socialiste, à l'image de l'ex-président François Hollande et de ses anciens Premiers ministres Jean-Marc Ayrault ou Bernard Cazeneuve. Ce dernier a mis à exécution sa menace de quitter le parti.
Une opposition balayée d'un revers de main par l'eurodéputée LFI Manon Aubry. Interrogée sur France 2 vendredi 6 mai, elle s'est dite "satisfaite de voir que le Parti socialiste renoue avec son histoire, avec la bataille pour les grandes conquêtes sociales"."Je me souviens la première fois qu'on a vu le Parti socialiste, il y a une grosse semaine, j'avais le sentiment d'avoir en face de moi un nouveau Parti socialiste, prêt à revenir sur les lois El Khomri, prêt à défendre la retraite à 60 ans, la VIe République, et même à ne pas respecter certaines règles européennes", a dit Manon Aubry.
Pour l'eurodéputée LFI, "Les éléphants se trompent énormément".
A propos d'éventuelles candidatures dissidentes, Manon Aubry a affirmé que "chaque formation politique exclura toute personne qui voudra se présenter sous les couleurs politiques alors qu'il n'a pas été investi par notre nouvelle union populaire".
L'union qui regroupe le PS, La France insoumise (LFI, gauche radicale), les communistes, les écologistes, mais pas le NPA de Philippe Poutou qui a refusé de signer un accord. Une Convention d'investiture de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) doit se tenir samedi à Aubervilliers près de Paris. (AFP)
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