La Première ministre Elisabeth Borne a estimé, dimanche 12 juin, que "face aux extrêmes", seul le groupe "Ensemble" porte "un projet de cohérence, de clarté et de responsabilité".
"Face aux extrêmes, nous ne céderons rien", a déclaré, dimanche 12 juin, la Première ministre Elisabeth Borne, alors que la gauche unie de la Nupes et la coalition présidentielle Ensemble!. Elle-même arrivée en tête au premier tour des législatives dans la 6ème circonscription du Calvados (36% des voix selon les estimations), elle affrontera au second tour le candidat Nupes Noé Gauchard.
"Face aux extrêmes, nous seuls portons un projet de cohérence, de clarté et de responsabilité", a-t-elle martelé, assurant qu'Ensemble! était la "seule force politique en mesure d'obtenir la majorité" à l'Assemblée.
Mais quid d'un duel RN/Nupes, au second tour des législatives, dans d'autres circonscriptions ? La nouvelle locataire de Matignon n'a pas donné de consigne de vote, préférant apporter cette réponse : "Face à la situation du monde et à la guerre aux portes de l'Europe, nous ne pouvons pas prendre le risque de l'instabilité et des approximations."
Au-delà de la position d'Elisabeth Borne, c'est plus largement la macronie qui semble abonder en ce sens.
"Je crois que ce sont des débats locaux. Ça n'est pas ce soir un enjeu national", a répondu, sur le plateau de France 2, la porte-parole du gouvernement, Olivia Grégoire.
Même son de cloche du côté de Gabriel Attal. L'ancien porte-parole du gouvernement et actuel ministre des Comptes publics a prédit un "second tour de clarification" entre la macronie et la Nupes. "La réalité, c’est qu’il y a un projet, le nôtre, qui est européen, et puis un projet, le leur, qui s’éloigne de l’Union européenne. Un projet, le nôtre, qui est républicain, et un projet, le leur, qui s’éloigne à bien des égards de la République", a attaqué l'ancien porte-parole du gouvernement.
LREM a annoncé un peu plus tard dans la soirée donner des consignes de vote "au cas par cas" en cas de duels opposant la Nupes au RN. Clément Beaune, l'actuel ministre délégué chargé de l'Europe et candidat dans la 7e circonscription de Paris, a appelé de son côté sur BFMTV dimanche a voter pour le candidat de la Nupes en cas de duel contre le RN au second tour.
La stratégie du "ni ni" pour Marine Le Pen d'un côté...
En ballotage favorable dans sa circonscription du Pas-de-Calais (environ 55% des voix), Marine Le Pen croit pouvoir envoyer "un groupe très important" du RN à l'Assemblée nationale. En cas de duel entre "Ensemble" et la "Nupes", elle a appelé ses électeurs à "ne pas choisir entre les destructeurs d'en haut et les destructeurs d'en bas". "La France n'est ni une salle de marché, ni une Zad", a-t-elle affirmé.
... et la colère de Yannick Jadot de l'autre
L'ancien candidat Yannick Jadot, crédité de 4,63% des voix au premier tour de la présidentielle 2022, est sorti de son silence. Il s'est offusqué du manque d'indication de vote en cas de duels RN/Nupes. "Les écologistes se sont massivement mobilisés pour faire battre Le Pen à la présidentielle. Entendre Olivia Grégoire et Gabriel Attal refuser de donner une indication de vote en cas de duel #Nupes #RN est absolument scandaleux!", a-t-il tweeté.
"LREM n’appelle pas à battre l’extrême-droite. Cela marque une rupture des valeurs républicaines et démocratiques de notre pays", a de son côté écrit sur le même réseau l'ancien patron des Verts et député européen David Cormand.
Le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a lui jugé "scandaleuse" l'intervention de Mme Borne, "quand elle cherche maintenant à expliquer qu'il y aurait deux extrêmes contre lesquelles il faudrait se battre (...). Franchement ça sent beaucoup la panique", a-t-il dit sur France 2. (Orange & Média Services)
"Face aux extrêmes, nous ne céderons rien", a déclaré, dimanche 12 juin, la Première ministre Elisabeth Borne, alors que la gauche unie de la Nupes et la coalition présidentielle Ensemble!. Elle-même arrivée en tête au premier tour des législatives dans la 6ème circonscription du Calvados (36% des voix selon les estimations), elle affrontera au second tour le candidat Nupes Noé Gauchard.
"Face aux extrêmes, nous seuls portons un projet de cohérence, de clarté et de responsabilité", a-t-elle martelé, assurant qu'Ensemble! était la "seule force politique en mesure d'obtenir la majorité" à l'Assemblée.
Mais quid d'un duel RN/Nupes, au second tour des législatives, dans d'autres circonscriptions ? La nouvelle locataire de Matignon n'a pas donné de consigne de vote, préférant apporter cette réponse : "Face à la situation du monde et à la guerre aux portes de l'Europe, nous ne pouvons pas prendre le risque de l'instabilité et des approximations."
Au-delà de la position d'Elisabeth Borne, c'est plus largement la macronie qui semble abonder en ce sens.
"Je crois que ce sont des débats locaux. Ça n'est pas ce soir un enjeu national", a répondu, sur le plateau de France 2, la porte-parole du gouvernement, Olivia Grégoire.
Même son de cloche du côté de Gabriel Attal. L'ancien porte-parole du gouvernement et actuel ministre des Comptes publics a prédit un "second tour de clarification" entre la macronie et la Nupes. "La réalité, c’est qu’il y a un projet, le nôtre, qui est européen, et puis un projet, le leur, qui s’éloigne de l’Union européenne. Un projet, le nôtre, qui est républicain, et un projet, le leur, qui s’éloigne à bien des égards de la République", a attaqué l'ancien porte-parole du gouvernement.
LREM a annoncé un peu plus tard dans la soirée donner des consignes de vote "au cas par cas" en cas de duels opposant la Nupes au RN. Clément Beaune, l'actuel ministre délégué chargé de l'Europe et candidat dans la 7e circonscription de Paris, a appelé de son côté sur BFMTV dimanche a voter pour le candidat de la Nupes en cas de duel contre le RN au second tour.
La stratégie du "ni ni" pour Marine Le Pen d'un côté...
En ballotage favorable dans sa circonscription du Pas-de-Calais (environ 55% des voix), Marine Le Pen croit pouvoir envoyer "un groupe très important" du RN à l'Assemblée nationale. En cas de duel entre "Ensemble" et la "Nupes", elle a appelé ses électeurs à "ne pas choisir entre les destructeurs d'en haut et les destructeurs d'en bas". "La France n'est ni une salle de marché, ni une Zad", a-t-elle affirmé.
... et la colère de Yannick Jadot de l'autre
L'ancien candidat Yannick Jadot, crédité de 4,63% des voix au premier tour de la présidentielle 2022, est sorti de son silence. Il s'est offusqué du manque d'indication de vote en cas de duels RN/Nupes. "Les écologistes se sont massivement mobilisés pour faire battre Le Pen à la présidentielle. Entendre Olivia Grégoire et Gabriel Attal refuser de donner une indication de vote en cas de duel #Nupes #RN est absolument scandaleux!", a-t-il tweeté.
"LREM n’appelle pas à battre l’extrême-droite. Cela marque une rupture des valeurs républicaines et démocratiques de notre pays", a de son côté écrit sur le même réseau l'ancien patron des Verts et député européen David Cormand.
Le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a lui jugé "scandaleuse" l'intervention de Mme Borne, "quand elle cherche maintenant à expliquer qu'il y aurait deux extrêmes contre lesquelles il faudrait se battre (...). Franchement ça sent beaucoup la panique", a-t-il dit sur France 2. (Orange & Média Services)
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