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Le CUD exige la démission de Macky Sall

Lundi 12 Février 2024

Le Collectif des universitaires pour la démocratie (CUD) exige la démission du président Macky Sall « dès le 3 avril 2024 comme le prévoit la Constitution » et dénonce sa « tentative de conservation du pouvoir » aux moyens de manoeuvres illégales et inconstitutionnelles. C’est ainsi que Ndèye Astou Ndiaye, Maître de conférence en Science politique á l’université Cheikh Anta Diop (UCAD) a campé le décor de la première rencontre du Cud avec la presse nationale et internationale ce 12 février 2024 á Dakar. 

 

De l’origine de la crise politique et institutionnelle qui secoue le Sénégal, l’experte en science-po en a tiré un coup tordu majeur.

La délibération du Conseil constitutionnel relative à la liste définitive des candidats à l’élection présidentielle du 25 février 2024 « a été publiquement contestée par un candidat écarté de la course. Pourtant, c’est sur la base des conclusions de la commission d’enquête qu’une proposition de révision constitutionnelle visant à prolonger le mandat du chef de l’Etat a été introduite », constate Ndèye Astou Ndiaye. 

 

In fine, « c’est cette proposition de loi constitutionnelle qui a servi de prétexte au président de la République pour décider l’annulation de l’élection présidentielle à travers un décret pris le 03 février 2024 », ajoute-t-elle.

 

Le Collectif des universitaires pour la démocratie condamne cette « forfaiture » génératrice d’une « crise inédite » au Sénégal. Il appelle de ses voeux la mise en place d’un « front républicain » pour mettre en échec la tentative de capture de l’Etat par des groupuscules anti-démocratiques et rétablir le calendrier électoral républicain conformément à la Constitution.
 

Sur un autre plan, Le CUD juge inacceptable que l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, « principale locomotive de l’enseignement et de la recherche au Sénégal », ne fonctionne plus depuis presque deux ans et souligne le piège dans lequel les autorités politiques et académiques se seraient fourrées. 

 

« (…) Si les raisons qui avaient présidé à (la) fermeture (de l’Ucad) sont les mêmes, on ira vers l’ouverture de cette université qu’à partir le 15 décembre. Ce qui serait totalement inadmissible », a averti Ndèye Fatou Ndiaye. [IMPACT.SN]

 
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