La Présidence palestinienne a salué, jeudi, la décision de la Colombie de rompre ses relations diplomatiques avec Israël, après la guerre dévastatrice de Tel-Aviv dans la bande de Gaza et qui perdure depuis 7 mois.
« Nous saluons les positions avancées et courageuses prises par la République amie de Colombie concernant l'arrêt de la guerre génocidaire en cours dans la bande de Gaza », a déclaré la Présidence palestinienne, selon l'agence de presse officielle (Wafa).
La présidence palestinienne est revenue sur la dernière de ces positions qui n'est autre que "l'annonce faite par le président colombien Gustavo Petro, mercredi, sur la décision de son pays de rompre les relations diplomatiques avec Israël, en raison des graves violations du droit international et de la légitimité internationale par l'Etat hébreu".
La même source a souligné que "les nobles positions prises par la Colombie amie, en tant que gouvernement et peuple, constituent un exemple à suivre pour le monde afin de lier les autorités d'occupation israéliennes aux résolutions de légitimité internationale".
La présidence a poursuivi : « Israël, la puissance occupante, ne peut pas poursuivre le génocide qu’il pratique contre le peuple palestinien, malgré la résolution du Conseil de sécurité en faveur d’un cessez-le-feu immédiat. »
« Bien que la Cour internationale de Justice ait imposé des mesures d'urgence à l'encontre d'Israël pour l'obliger à se conformer à la Convention sur le génocide, il continue sa guerre malgré tout cela sans rendre de comptes », indique le communiqué.
La présidence palestinienne a appelé la communauté internationale à « adopter des positions plus décisives concernant les crimes de génocide contre le peuple palestinien et à ne pas permettre à Israël de poursuivre ses crimes et violations ».
La guerre israélienne lancée depuis le 7 octobre a fait plus de 112 000 morts et blessés, pour la plupart des enfants et des femmes, et environ 10 000 disparus dans un contexte de famine et de destruction généralisée, selon les données palestiniennes et onusiennes.
Mercredi, Petro a annoncé que la Colombie romprait ses relations diplomatiques avec Israël à partir de jeudi, en raison de sa guerre en cours contre l'enclave palestinienne.
Il a attribué cette décision à « l'existence d'un gouvernement et d'un président (en Israël) qui pratiquent le génocide », et au fait qu'« on ne peut pas revenir aux époques de génocide, d'extermination d'un peuple entier sous les yeux du monde ». Il a affirmé, dans ce contexte, que "si la Palestine meurt, l'humanité meurt." [AA]
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