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La Nouvelle-Zélande appelle le monde à mettre fin au « désastre » à Gaza

Mardi 9 Avril 2024

Le ministre néo-zélandais des Affaires étrangères, Winston Peters, a appelé mardi le monde à agir et à prendre des mesures pour mettre fin au "désastre" résultant de la guerre israélienne contre les Palestiniens dans la bande de Gaza.

 

C'est ce qui ressort d'un discours prononcé par le ministre néo-zélandais lors de la réunion de l'Assemblée générale des Nations Unies à New York, pour discuter de la situation au Moyen-Orient et des développements de la cause palestinienne.

 

Peters a souligné les conditions de vie des civils palestiniens en déclarant : « Gaza, qui connaissait déjà de grandes difficultés avant ce conflit, est désormais un désert aride.»

 

Il a indiqué que l'utilisation répétée du droit de veto par les membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU avait empêché le Conseil de s'acquitter de sa responsabilité de maintenir la paix et la sécurité internationales.

 

Peters a appelé Israël à faire tout ce qui est en son pouvoir pour garantir que l'aide humanitaire parvienne "sans obstacles" à la bande de Gaza, en proie à la famine.

 

Il a exprimé l'inquiétude de son pays face aux positions d'Israël sur son intention de lancer une attaque contre la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, déclarant : « Les civils palestiniens ne devraient pas être obligés de payer le prix de la défaite du Hamas ».

 

Israël insiste sur l'attaque de Rafah (à la frontière avec l’Égypte), malgré les avertissements internationaux croissants de répercussions catastrophiques, sur fond de la présence d’environ 1,4 million de personnes déplacées, et en prétendant que c’est « le dernier bastion du Hamas ».

 

Il convient de noter que pendant la guerre, Israël a forcé la plupart des Palestiniens du nord et du centre de la bande de Gaza à fuir vers la ville de Rafah, frontalière avec l'Égypte.

 

Depuis le 7 octobre 2023, Israël mène une guerre dévastatrice dans la bande de Gaza qui a fait des dizaines de milliers de victimes civiles, pour la plupart des enfants et des femmes, en plus d'une catastrophe humanitaire sans précédent et d'une destruction massive des infrastructures, qui ont conduit Tel-Aviv à comparaitre devant la Cour internationale de justice (CIJ) pour ‘’génocide’’. [AA]

 
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