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LR : la grosse remise en question des sarkozystes à l’approche des législatives

Jeudi 28 Avril 2022

Le Parisien et RTL reviennent sur les divisions qui existent au sein des Républicains et sur l’état d’esprit des sarkozystes. Le parti se déchire sur la stratégie à adopter lors des prochaines élections législatives.

À peine l’élection présidentielle terminée, voilà que les différentes forces politiques se tournent déjà vers les élections législatives. Un scrutin décisif qui suscite de vives discussions au sein des Républicains, notamment en raison du récent positionnement de Nicolas Sarkozy, souligne Le Parisien, jeudi 28 avril. Un positionnement qui en a déçu plus d’un, dans le camp des fidèles de l’ancien président de la République, comme le souligne RTL.
 
L’ancien président de la République a appelé à voter pour Emmanuel Macron au second tour de la présidentielle. Au premier tour, il n’avait jamais soutenu la candidate LR, Valérie Pécresse. "En soutenant Macron, il s'est décrédibilisé aux yeux des militants. Il est temps de tourner la page", assure un élu LR à RTL. Un autre ajoute que "désormais, l’avenir doit s’écrire sans lui".

Pourtant, d’autres adoptent une autre ligne de conduite. Daniel Fasquelle, maire du Touquet, compte se présenter aux législatives. Et, comme le rappelle Le Parisien, il appelle à un "rassemblement autour d’un projet ambitieux" autour d’Emmanuel Macron. Certains comme le député Thierry Solère ou le maire de Nice, Christian Estrosi, pourtant sarkozystes en leur temps, ont déjà rallié le chef de l’État.

Plusieurs sarkozystes refusent de s'allier à LREM

Parmi les autres sarkozystes convaincus, Nadine Morano refuse de se rallier au parti présidentiel. "En marche ! n’a pas envie d’un contrat de gouvernement avec nous mais d’un acte de décès", dénonce-t-elle auprès du Parisien.

De son côté, l’ex-ministre Brice Hortefeux veut représenter une "droite républicaine forte" et refuse donc de s’allier à LREM, même s’il reste un "sarkozyste inoxydable". Éric Ciotti rejette lui aussi cette éventualité. Un élu sarkozyste explique au quotidien que la future nomination du Premier ministre pourrait donner un premier indice si un rapprochement avec LREM est possible ou non.

Dans son bureau de Miromesnil, Nicolas Sarkozy s’est notamment entretenu avec Roger Karoutchi. Ce dernier reconnaît auprès du Parisien avoir évoqué un "pacte" pour les législatives afin d’éviter à LR de perdre trop de députés. En revanche, il rappelle que pour le moment, il ne voit "aucune main tendue de Macron". Président des Républicains, Christian Jacob avait refusé d'évoquer une alliance, soulignant qu'il n'y aurait "pas de double appartenance", rapporte BFMTV. (Orange & 6Médias)
 
 
 
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