PARIS (Reuters) - François Fillon a demandé mercredi aux élus de son camp de "tenir quinze jours", mais "c'est une manière de parler", reconnaît son avocat, et l'incertitude est totale sur la durée de l'enquête sur les emplois présumés fictifs de son épouse.
Les investigations pourraient se prolonger, surtout si de nouvelles informations paraissent dans la presse, souligne une source proche du dossier.
Devant les parlementaires Les Républicains, l'ex-Premier ministre a laissé entendre mercredi que les enquêteurs pourraient prendre une décision d'ici quinze jours.
"C'est une manière de parler", dit toutefois son avocat, Me Antonin Lévy. "Il n'y a rien de concret derrière."
La durée d'une enquête préliminaire n'est jamais prédéfinie et à tout moment l'enquête peut être élargie, notamment si de nouveaux soupçons apparaissent, souligne la source proche du dossier. "Tant qu'il y aura des révélations dans la presse, les enquêteurs continueront sans doute à explorer les pistes."
Depuis le premier numéro du Canard enchaîné mettant en cause la matérialité des activités de Penelope Fillon à l'Assemblée nationale et à la Revue des deux mondes, de nombreux medias ont tour à tour publié des informations présentées comme compromettantes pour le candidat de la droite pour l'élection présidentielle.
Il est probable que le Parquet national financier (PNF), qui a ouvert l'enquête préliminaire pour détournement de fonds publics, abus de biens sociaux et recel de ces délits sur le fondement de l'article du Canard enchaîné, aura à coeur de "fermer toutes les portes", comme disent les magistrats.
"LA MÊME INFORMATION QUI TOURNE"
Mais l'avocat de François Fillon se montre confiant.
"Le PNF ne va pas enquêter sur ce qui n'est pas pénal", dit-il à Reuters. Or pour lui, "il n'y a rien de nouveau, on est sur la même information qui tourne."
Selon plusieurs médias, deux de ses enfants rémunérés par ses soins au Sénat comme il l'a lui-même révélé sur TF1 devaient être bientôt entendus. "Aucun des deux n'a été convoqué. Donc ça ne sera ni aujourd'hui, ni demain", assure toutefois Antonin Lévy.
Mercredi, c'est son ex-suppléant à l'Assemblée nationale, Marc Joulaud, qui a été entendu par les enquêteurs de l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF). De 2002 à 2007, il a lui aussi salarié Penelope Fillon comme collaboratrice parlementaire.
Dans un communiqué diffusé après son audition, ses avocats, Georges Jourde et Jean Veil, ont déclaré qu'il avait pu "apporter l'ensemble des éléments précisant la fonction occupée par Madame Penelope Fillon à ses côtés".
Depuis une semaine, l'enquête sur les activités de Penelope Fillon avance avec une célérité sans précédent.
Les enquêteurs se sont d'abord penchés sur le volet "Revue des deux mondes", où l'épouse de François Fillon est soupçonnée d'avoir bénéficié d'un emploi fictif de mai 2012 à décembre 2013. La Revue a été perquisitionnée jeudi, son ex-directeur entendu vendredi, et le propriétaire de la revue entendu lundi.
Puis, les enquêteurs se sont intéressés au volet "attachée parlementaire". Lundi, ils ont entendu les époux Fillon, et mardi, ils ont effectué des perquisitions à l'Assemblée nationale, notamment dans le bureau de François Fillon.
Les investigations pourraient se prolonger, surtout si de nouvelles informations paraissent dans la presse, souligne une source proche du dossier.
Devant les parlementaires Les Républicains, l'ex-Premier ministre a laissé entendre mercredi que les enquêteurs pourraient prendre une décision d'ici quinze jours.
"C'est une manière de parler", dit toutefois son avocat, Me Antonin Lévy. "Il n'y a rien de concret derrière."
La durée d'une enquête préliminaire n'est jamais prédéfinie et à tout moment l'enquête peut être élargie, notamment si de nouveaux soupçons apparaissent, souligne la source proche du dossier. "Tant qu'il y aura des révélations dans la presse, les enquêteurs continueront sans doute à explorer les pistes."
Depuis le premier numéro du Canard enchaîné mettant en cause la matérialité des activités de Penelope Fillon à l'Assemblée nationale et à la Revue des deux mondes, de nombreux medias ont tour à tour publié des informations présentées comme compromettantes pour le candidat de la droite pour l'élection présidentielle.
Il est probable que le Parquet national financier (PNF), qui a ouvert l'enquête préliminaire pour détournement de fonds publics, abus de biens sociaux et recel de ces délits sur le fondement de l'article du Canard enchaîné, aura à coeur de "fermer toutes les portes", comme disent les magistrats.
"LA MÊME INFORMATION QUI TOURNE"
Mais l'avocat de François Fillon se montre confiant.
"Le PNF ne va pas enquêter sur ce qui n'est pas pénal", dit-il à Reuters. Or pour lui, "il n'y a rien de nouveau, on est sur la même information qui tourne."
Selon plusieurs médias, deux de ses enfants rémunérés par ses soins au Sénat comme il l'a lui-même révélé sur TF1 devaient être bientôt entendus. "Aucun des deux n'a été convoqué. Donc ça ne sera ni aujourd'hui, ni demain", assure toutefois Antonin Lévy.
Mercredi, c'est son ex-suppléant à l'Assemblée nationale, Marc Joulaud, qui a été entendu par les enquêteurs de l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF). De 2002 à 2007, il a lui aussi salarié Penelope Fillon comme collaboratrice parlementaire.
Dans un communiqué diffusé après son audition, ses avocats, Georges Jourde et Jean Veil, ont déclaré qu'il avait pu "apporter l'ensemble des éléments précisant la fonction occupée par Madame Penelope Fillon à ses côtés".
Depuis une semaine, l'enquête sur les activités de Penelope Fillon avance avec une célérité sans précédent.
Les enquêteurs se sont d'abord penchés sur le volet "Revue des deux mondes", où l'épouse de François Fillon est soupçonnée d'avoir bénéficié d'un emploi fictif de mai 2012 à décembre 2013. La Revue a été perquisitionnée jeudi, son ex-directeur entendu vendredi, et le propriétaire de la revue entendu lundi.
Puis, les enquêteurs se sont intéressés au volet "attachée parlementaire". Lundi, ils ont entendu les époux Fillon, et mardi, ils ont effectué des perquisitions à l'Assemblée nationale, notamment dans le bureau de François Fillon.