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Jan 2021-Fév 2024 : les victimes des violences seront indemnisées, annonce Diomaye Faye

Mercredi 24 Avril 2024

Le Sénégal en mars 2021
Le Sénégal en mars 2021

Le Président Bassirou Diomaye Faye a annoncé aujourd’hui en conseil des ministres la mise en place en place d’une Commission nationale d’indemnisation au profit des victimes des événements survenus entre janvier 2021 et février 2024 au Sénégal.

La structure qui sera pilotée par le Premier ministre Ousmane Sonko « devra s’atteler, dans les meilleurs délais, à identifier les victimes et procéder à l’évaluation des préjudices subis », précise le communiqué de la rencontre hebdomadaire. Les personnes blessées durant la période indiquée seront également prises en charge si elles poursuivent encore leur traitement. Les familles endeuillées durant ces événements sont concernées par la mesure présidentielle. 

 

Aux yeux du chef de l’Etat, la création de cette commission d’indemnisation est partie intégrante du projet de « renforcement de la réconciliation » à travers « la justice dans le traitement adéquat des cas de victimes » des événements des trois dernières années. 

 

Pour la mise en oeuvre rapide de cette décision, le Président Faye a instruit le chef du gouvernement de « faire, avec les ministres concernés, le point sur l’état d’avancement de ce dossier prioritaire tous les quinze (15) jours en conseil des ministres. »
 

Avant son départ du pouvoir, Macky Sall avait fait voter par l’Assemblée nationale une loi d’amnistie concernant tous les protagonistes des mêmes événements mais portant sur la période février 2021-février 2024. C’est au titre de cette disposition que Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye avaient été libérés de prison le 14 mars 2024 alors qu’ils étaient en détention respectivement depuis juillet et avril 2023. 

 

Toutefois, les organisations des droits de l’Homme et les associations informelles de victimes du régime précédent réclament toujours l’ouverture de volets judiciaires en rapport avec la répression violente des manifestations politiques qui ont fait une centaine de morts. Pour eux, il ne saurait y avoir de « réconciliation nationale » sans « justice ».[IMPACT.SN]

 

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