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HUMEUR - Agresseurs en scooters : Et si on leur faisait honte ?

Samedi 17 Septembre 2022

Jean-Pierre Corréa
Jean-Pierre Corréa
Il ne se passe pas de jours sans que vous n’appreniez qu’une de vos connaissances s’est faite agresser, voler et brutaliser face à des gens impuissants ou pire, indifférents, par deux jeunes hirsutes et armés de machettes, juchés sur un scooter. Navrante banalité. Laquelle n’est malheureusement confrontée qu’à une affligeante impuissance de nos forces de polices plus enclines à « contrôler » les permis de conduire de chauffeurs de taxis qu’ils côtoient pourtant quotidiennement.
 
Que faire face à ces barbares insensibles et lâches dont les cibles, pleutres qu’ils sont, sont souvent féminines ? Ils font de leur impunité un passe-droit pour terroriser les populations, et les substances psychotropes qu’ils avalent leur tiennent lieu de courage. Alors, plutôt que d’aller pour un énième séjour en prison où ils se reposent en fait, et y jouissent du statut de cadors de caniveau, peut-être faudrait-il envisager de les faire écrouer, une fois sévèrement condamnés, dans les prisons situées dans leurs régions, et villes d’origine, où il leur serait imposé comme application de leurs peines, d’aller balayer les rues où leurs mères et copains et surtout copines d’enfance habitent encore. Puisqu’ils sont dénués de compassion, ils sont certainement sensibles à la honte qu’éprouveraient leurs parents, eux qui les croyaient, au pire, pianistes dans un bordel…
 
Si ces peines étaient ainsi appliquées, et sans faiblesse, ils y regarderaient peut-être à deux fois avant d’abattre leurs coupe-coupe sur d’innocentes personnes qui n’ont eu que le tort d’avoir travaillé pour pouvoir s’acheter un téléphone portable ou un ordinateur… Les salauds qu’ils sont, peuvent être insensibles aux coups de matraques de matons désabusés, mais il est possible qu’ils puissent craindre de faire mourir de honte leurs vieilles mères, qui depuis leurs villages les rêvent en hommes valeureux. Et puis il y aurait aussi leurs pères qui pourraient considérer du haut de leur dignité, qu’ils leur ont donné la vie et qu’ils peuvent tout aussi bien la reprendre, jurisprudence Marvin Gaye oblige… Option qui serait salutaire et …sanitaire…
Jean Pierre Corréa
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1.Posté par Me François JURAIN le 18/09/2022 17:59
Vous avez mille fois raison. Mais la cause du mal, tout le monde la connait: une police totalement déficiente, qui ne sait que vérifier les papiers, quelle que soit l'infraction au code de la route que vous avez pu commettre.
Alors, la solution est très simple: déjà, il faut que l'état respecte sa police, la forme, et la paie correctement.
La police se doit de sanctionner, fermement et à hauteur dissuasive, les infractions au code de la route commises par tous véhicules, quels qu'il soit, y comrpis par les deux roues.
Mais le mal ne vient pas temps des scooters, souvent volés, d'ailleurs, que de ceux qui les conduisent et agissent ainsi. Et une des causes les plus importantes, sinon la plus importante de la délinquance, en général, c'est le manque total d'éducation que ces jeunes n'ont jamais reçue, de la part de parents la plupart défaillants. Faire des enfants,ce n'est pas très compliqué, tout le monde connait le mode d'emploi. Mais avant de faire des enfants, peut être faudrait il se poser les questions essentielles: suis je capable d'élever des enfants? Aurai je suffisamment de temps à consacrer pour les élever, les instruire, et les éduquer? et ai je les moyens financiers pour les élever, nourrir, éduquer dans de bonnes conditions. Lorsque je vois des gens qui n'ont aucun moyen financier, qui prennent une, deux, voire trois femmes à laquelle ils font deux ou trois enfants chacune, qui n’ont pas les moyens de consacrer, à tous ces enfants, le temps nécessaire à leur éducation, je me dis que la délinquance a encore de beaux jours devant elle. Tant que les politiques n'auront pas le courage, en concertation avec les religieux, de prendre ce problème a bras le corps, et interdire la polygamie, comme l'ont déjà fait beaucoup d'autres pays musulmans, et bien, il ne faudra pas venir se plaindre de la montée en puissance de la délinquance. Tant que l'on aura pas diminué, sur tout le continent, le taux de fécondité qui au SENEGAL doit se situer autour de , à 2,5, et bien, vous ne pourrez que déplorer les actes que vous dénoncez, priant le ciel que demain, ce ne soit pas vous qui soyez agressé. Ces jeunes arrivent plongés dans une société de consommation, où on leur explique que tu n'es rien si tu n'a pas le dernier portable, Iphone, qui coute plus de cinq cent mille francs, si tu n'as pas la dernière paire de basket à la mode, ect...Comment peuvent ils faire? Ils sont pour la plupart illettrés, n'ont pas de travail (a quoi peuvent ils servir?), et surtout, n'ont pas reçue l'éducation qui fixe les limites et les barrières, de ce qu'on doit faire et ne pas faire. C'est un travail de tous les jours, de tous les instants, et si vous n'êtes pas en mesure de donner tout cela à un enfant, et bien mieux vaut vous abstenir et attendre des jours meilleurs pour fonder une famille.
Alors, les solutions que vous préconisez ne sont pas inintéressantes, elles ont d'ailleurs -ou avaient, je ne sais plus si cela existe encore- cours dans certains états des Etats unis, ces délinquants étaient vêtus d'une combinaison orange, très reconnaissable, et effectuaient les taches que vous indiquez, le but étant de les atteindre dans leu amour propre et les encourager à ne plus recommencer. Seul problème aujourd'hui, ces jeunes qui se rendent coupables de telles infraction n'ont aucun amour propre, ils ne savent même pas ce que ce mot la veut dire. En France, vous pouvez perdre la vie pour un billet de dix euros, voire moins. Alors que j'étais jeune avocat, il y a plus de trente ans, je devais assurer des permanences au tribunal pour enfant: je m’insurgeait déjà, auprès des magistrats, que pour devenir avocat, il fallait être bac +5, et que pour être parent, rôle autrement plus important, aucun examen n'était requis! c'était une boutade, mais malheureusement, elle est toujours d'actualité!
Me François JURAIN

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