Connectez-vous

Attentat de Moscou : le ministère de la Défense russe pointe une possible implication des services français

Jeudi 4 Avril 2024

Lors d'un entretien téléphonique mercredi 3 avril avec son homologue français, Sébastien Lecornu, le ministre russe de la Défense a dit espérer que "les services spéciaux français" n'étaient pas "derrière" le récent attentat de Moscou, qui a fait 144 morts.

 

Des déclarations qui ne risquent pas d'apaiser les tensions diplomatiques entre Paris et Moscou. Comme le relate BFMTV, mercredi 3 avril, le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, a dit espérer que "les services secrets français" n'étaient pas impliqués dans l'attentat de Moscou, qui a fait 144 morts et 360 blessés dans une salle de concert le vendredi 22 mars, et qui a depuis été revendiqué par Daesh. "Le régime de Kiev ne fait rien sans l’aval de ses superviseurs occidentaux. Nous espérons que, dans ce cas, les services secrets français ne sont pas derrière cela", a indiqué Sergueï Choïgou.

 

Cette sortie du ministre russe est intervenue après un entretien téléphonique entre les ministères de la Défense russe et français. 

 

Durant cette discussion, le ministre des Armées français, Sébastien Lecornu, a rappelé que la France "ne disposait d’aucune information permettant d’établir un lien entre cet attentat et l’Ukraine" et a demandé à Moscou de "cesser toute instrumentalisation". De son côté, le Kremlin a admis que des "islamistes radicaux" étaient à l'origine de l'attentat de Moscou mais persiste à dénoncer une implication ukrainienne coordonnée par les Occidentaux.

 

Le torchon brûle entre Paris et Moscou

 

Le ministère russe est également revenu sur les récents propos polémiques d’Emmanuel Macron, qui avait estimé au mois de février qu’envoyer des troupes en Ukraine ne pouvait pas "être exclu". "Sergueï Choïgou a indiqué qu’en cas de réalisation (de ces déclarations, NDLR), cela créera des problèmes pour la France elle-même", a affirmé le ministère russe. 

 

Enfin, Sergueï Choïgou s'est dit "prêt à reprendre le dialogue sur l'Ukraine", mais "la France n'a accepté ni proposé quoi que ce soit" sur ce sujet. [6Medias]

 
Nombre de lectures : 234 fois











Inscription à la newsletter