Violences en Guinée : la diaspora réagit

Mardi 31 Mars 2020


En plus de son inquiétude vis-à-vis de la menace du Covid-19, la diaspora guinéenne est consternée par la situation politique qui prévaut actuellement. Ces dernières heures, Ibrahima Sory Makanera les a passées à lire et relire le statut de Rome, qui fonde la Cour pénale internationale (CPI).
 
Pour ce juriste de formation, résident depuis trente ans en Île-de-France, les violences postélectorales en Guinée pourraient bien constituer des crimes de génocide et justifier l'ouverture d'une enquête préliminaire par cette juridiction.
 
Depuis le double scrutin (élections législatives et référendum sur la nouvelle Constitution) du 22 mars, boycotté par l'opposition, 119 personnes seraient mortes, selon un bilan provisoire établi par le FNDC (Front national de défense de la Constitution), mouvement citoyen né il y a près d'un an. ...
 
Ibrahima Sory Makanera fait partie des Guinéens de la diaspora qui ont battu le pavé en France pour protester contre un éventuel troisième mandat du président Alpha Condé, élu en 2010 et réélu en 2015. (Le Point)
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