Plus de 730.000 Mozambicains déplacés dans le nord du pays en proie à des violences jihadistes pourraient être livrés à la faim dès août, avertit le Programme alimentaire mondial (PAM) mardi, si de nouveaux fonds ne sont pas levés. "En l'absence de financement urgent, l'une des crises de déplacés les plus rapides à se développer pourrait se doubler d'une urgence alimentaire", met en garde l'agence onusienne, qui affirme avoir besoin d'au moins 100 millions d'euros d'ici la fin de l'année.
"Le conflit a détruit des emplois" et "les rebelles ont séparé des familles, brûlé leurs maisons, traumatisé des enfants, tué des gens", détaille son directeur, David Beasley, qui revient de la province affectée du Cabo Delgado, frontalière avec la Tanzanie. Dans cette image tirée d'une vidéo publiée par le groupe État islamique le 29 mars 2021, prétendant montrer des combattants près de la ville stratégique de Palma, au nord-est du Mozambique.
Ces exilés "dépendent désormais entièrement du PAM et de ses partenaires pour leur fournir leur alimentation de base (...) Nous ne pouvons pas les laisser tomber", ajoute-t-il, cité dans le communiqué. Les personnes en grande insécurité alimentaire étaient près de 228.000 en mars, ils pourraient dépasser les 360.000 dès octobre, prévient le prix Nobel 2020. (VOA)
"Le conflit a détruit des emplois" et "les rebelles ont séparé des familles, brûlé leurs maisons, traumatisé des enfants, tué des gens", détaille son directeur, David Beasley, qui revient de la province affectée du Cabo Delgado, frontalière avec la Tanzanie. Dans cette image tirée d'une vidéo publiée par le groupe État islamique le 29 mars 2021, prétendant montrer des combattants près de la ville stratégique de Palma, au nord-est du Mozambique.
Ces exilés "dépendent désormais entièrement du PAM et de ses partenaires pour leur fournir leur alimentation de base (...) Nous ne pouvons pas les laisser tomber", ajoute-t-il, cité dans le communiqué. Les personnes en grande insécurité alimentaire étaient près de 228.000 en mars, ils pourraient dépasser les 360.000 dès octobre, prévient le prix Nobel 2020. (VOA)